JOUR 7 > RIO DE JANEIRO : BOTAFOGO, URCA, ENGENHO DE DENTRO
- Eric Poulhe
- 14 août 2016
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 avr. 2020
Il fait encore un temps magnifique et je décide de passer la journée à Urca, la pointe où se trouve le Pao de Açucar, pour terminer la soirée au stade olympique avec l’athlétisme et la finale du 100 mètres.
Contrairement aux jours de semaine, la place ensoleillée de Botafogo est très calme. Le fleuriste organise sa boutique et trois marginaux tiennent absolument à être pris en photo, avec un grand sourire. Tudo Ben !



Pour rejoindre la plage Vermelha - Praia Vermelha – il faut emprunter l’avenue Pasteur qui longe l’université du Brésil. On croise de nombreux joggers du dimanche matin, qui vont de Urca à Flamengo où se trouve la piste cyclable du bord de mer.

La petite plage Vermelha est charmante et l’on y trouve surtout des familles du quartier avec les enfants.






Au bout du parking de la plage, démarre la piste Claudio Coutinho qui longe le bord de mer sous le Morro de Urca. Le chemin goudronné se trouve en grande partie à l’ombre. Le point de vue, surtout le matin avec le soleil dans le dos, est splendide. Au premier plan, se trouve l’île Cotunduba, au large de laquelle les dériveurs olympiques viennent s’affronter.



À environ 500 mètres de son départ, se trouve la bifurcation vers un sentier un peu plus sportif qui permet de grimper au sommet du Morro de Urca où se trouve l’arrivée du premier téléphérique. De là, on peut prendre un second téléphérique qui vous emmène vers le sommet du Pain de Sucre que l’on peut admirer d’une grande terrasse. Même avec le soleil de face, le point de vue sur la ville et la baie de Guanabara est déjà très beau à mi-hauteur. J’essaierai de revenir en fin de journée pour avoir les conditions idéales au sommet du Pain de Sucre.







Après une descente sportive, je vais me balader dans les rues charmantes du village paisible de Urca, en contrebas du Pain de Sucre. La petite plage de Urca est exclusivement fréquentée par les locaux et l’on y trouve même divers kayaks de mer et surf-skis de dernière génération stockés sur la plage. Surplombant la plage se trouve l’ancien casino et discothèque où se produisit, parait-il, Joséphine Baker.
Au bout du village se trouve le bar Urca où l’on déguste des beignets de fruits de mer ou de fromage délicieux, assis sur le muret de l’autre côté de la route face à la baie de Guanabara.





En ressortant de Urca, se trouve un petit port de pêche avec les couleurs multiples des bateaux qui se reflètent dans l’eau en cette fin d’après-midi.


Direction la station de métro de Botafogo et la gare Central pour rejoindre en banlieue le Stade Olympique avec au programme une soirée d’athlétisme.
Le stade n’a rien d’extraordinaire mais son accès y est aisé. En montant dans les tribunes Est, on surplombe le terrain d’athlétisme annexe où je peux apercevoir Jimmy Vicaut s’échauffer.




Au niveau des épreuves de saut, il y a les qualifications du saut en hauteur masculin et la finale du triple saut féminin qui sera remportée par une Colombienne. Je me trouve à côté des supporters colombiens et une supportrice ne peut retenir ses larmes de joie, au bord de l’évanouissement.


Je vais avoir également le privilège d’assister à la finale du 400 mètres hommes et la victoire du Sud-Africain Wayde Van Niekerke qui va battre le record du monde et pulvériser ses adversaires.

En ce qui concerne le 100 mètres, on a la belle surprise d’avoir Jimmy Vicaut en finale qui partira entre Gatlin et Bolt.
Placé dans la ligne droite opposée, je peux très bien suivre la course. Certainement impressionné par les cadors, il a toujours été en retard et finira 7e ne reproduisant même pas son temps de demi-finale de 9.95. Evidemment, Usain Bolt gagne la course, encore et toujours…



Je pars rapidement pour ne pas me retrouver avec tout le flot de spectateurs sur le quai du train. Le retour pour une heure tardive sera impeccable. Un train spécial pour Rio part rapidement, le métro tourne encore, et le bus aussi.
Demain c’est le retour du kayak avec les qualifications en course en ligne à 9 heures, heure locale. J’espère voir se qualifier le maximum de bateaux. Il faudra surveiller Sarah Guyot en K1 qui peut accrocher le podium.
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