JOUR 9 > RIO DE JANEIRO : LAGOA, CORCOVADO
- Eric Poulhe
- 16 août 2016
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 avr. 2020
Après la pluie d’hier soir, le soleil est de retour ce matin et pas de vent. Les conditions sont idéales pour la première journée de finales en course en ligne. Au programme, le C1 1000 mètres, le K2 dames 500 mètres, le K1 dames 200 mètres et le K1 hommes 1000 mètres.
L’entrée sur le bassin prend plus de temps que prévu. Il y a beaucoup de supporters dont de nombreux Brésiliens venus soutenir le céiste Brésilien Isaquias Queiroz qui finira avec la médaille d’argent. Le problème, c’est qu’ils ont l’habitude d’arriver au dernier moment, et ça crée donc un embouteillage aux portiques de sécurité. Quand j’arrive sur le site, la finale B du C1 avec Adrien Bart est lancée. Je verrai le finish depuis le chemin qui passe derrière l’arrivée avec une belle seconde place d’Adrien qui finira donc 10ème.


Toute notre attention est concentrée sur la finale du K1 200 mètres avec notre représentante française Sarah Guyot. Elle prend le meilleur départ et reste dans le paquet de tête jusqu’à 25 mètres pour finir finalement à la 5ème place. La course a été superbe. Dommage pour la médaille manquée…


Lors de la finale B du 1000 mètres Cyrille termine à la 6ème place en approchant son meilleur temps sur la distance. Il se trouve finalement à sa place.Lors du pot organisé pour la Tribu, Tony Estanguet qui a remis les médailles de C1, nous rejoint afin de partager un moment avec les supporters français, avant de partir pour d’autres obligations dues à son statut de membre du CIO. Comme à l’accoutumée, il se montre avenant et disponible et prend du temps pour échanger un peu avec tout le monde.
Compte tenu du beau temps et de l’heure plus tardive idéale pour les photos, je décide de refaire la randonnée du Corcovado par le Parque Lage avec un groupe d’amis. Je leur servirai en quelque sorte de guide.




Même si c’est la seconde fois, je ne me lasse du point de vue sur Rio. A la traversée de la voie de chemin de fer, les militaires en faction me reconnaissent et me font des grands sourires et des gestes d’amitié. Le groupe est bluffé ! En fait, lors de la première montée, j’avais discuté avec eux pour connaitre les horaires de passage du train à crémaillère. Après avoir un peu attendu, je décidai de finir ma montée en espérant faire la photo à la descente. Je n’avais pas fait 20 mètres que les militaires me criaient que le train arrivait. J’ai réussi en dévalant la pente à me poster suffisamment vite et prendre la photo qui va bien.
Ça les a bien fait rire et apparemment, ça les a marqués !



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