JOUR 8 > ENVIRONS DE COOMA, MONT KOSCIUSZKO
- Eric Poulhe
- 4 janv. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 avr. 2020
Bye bye Canberra et sans vraiment de regret d’autant plus qu’il ne fait pas beau ce matin. En route pour Crackenback par la route de Cooma. On se trouve sur un plateau d’environ allant de Canberra à 600 mètres à Cooma à 800 mètres.
C’est l’Auvergne ici ! C’est très sec. L’habitat est très dispersé avec des fermes que l’on voit par ci par là et des champs avec vaches et moutons, ou panneaux solaires au choix.
Pour l’essence, il vaut prendre ses précautions, car la première station que j’ai vue se trouve à Cooma à environ 120 kilomètres de Canberra. C’est une ville de 6000 habitants qui se trouve à l’entrée de la route des stations de ski des Snowy Mountains où je me rends. Elle n’est pas bien grande avec sa rue principale qui est d’ailleurs simple à contrôler par la Police puisque, pour la deuxième fois, je vais subir un contrôle d’alcoolémie. Apparemment en Australie, la lutte contre alcoolémie sur la route est un problème national car il semble que la Police met le paquet. Il s’agit de ne pas rigoler avec ça, et la navette pour rentrer du mariage sera la bienvenue.
La ville de Cooma n’est pas bien grande, mais elle dispose tout de même d’un aéroport qui se trouve perdu dans les champs sur la toute de Jindabyne. A partir de là, il est très étonnant de constater que tous les arbres sont dépourvus de feuille et semble morts. Ils ont certainement été ravagés par un incendie qui a dû être très important en superficie car la surface touchée est visible sur des kilomètres.
Après la petite ville de Berridale, la végétation a repris. L’arrivée sur Jindabyne où se trouve mon hébergement, se fait en surplombant le lac. J’y retournerai plus tard. Pour l’heure je me rends directement au lac de Crackenback un peu plus loin dans la vallée, pour faire l’ascension du point culminant de l’Australie.
J’ai rendez-vous avec Antoine à son Resort. Le départ pour le Mont Kosciuszko démarre en bas de la station de ski Thredbo à 1.400 mètres, qui est pris d’assaut l’été par les adeptes de la randonnée et surtout du mountain bike. Comme on entre dans un parc national, il faut s’acquitter d’un droit de péage à la journée. Il y a beaucoup de monde, et comme dans toutes les stations de ski, ce n’est pas simple de stationner.
L’ascension de la plus haute montagne du pays qui culmine à 2228 mètres est très prisée. Sa vue au sommet embrasse l’ensemble du massif des Snowy Mountains. Elle se déroule en deux temps. D’abord une montée en haut du télésiège qui se trouve à 1930 mètres. Durant toute la montée, très éprouvante, on surplombe les pistes de moutain bike. Comme la deuxième partie de la montée sur un chemin risque d’être extrême, on fait une pause au bar, histoire de prendre des forces avant l’énorme effort qui nous attend. La marche aller-retour est quand même de 13 kilomètres avec un dénivelé de 298 m. Elle est annoncée sur un panneau à 4 heures par tous les indices de sondage !
Depuis le haut du télésiège, le chemin a été complètement aménagé, sous prétexte de préserver la nature, et il est interdit de s’en écarter, et bien entendu personne ne s’en écarte. On est en Australie.
On a de la chance aujourd’hui. Il fait grand beau temps et il y a peu de vent. Le panorama est effectivement très beau. Certains évidemment, grimpent sur la stèle marquant le point culminant du pays, histoire d’immortaliser ce grand moment de « bravitude » d’avoir vaincu l’impossible ! Certains éprouvent même le besoin de regarder une carte, histoire d’être sûr de ne pas se perdre à la descente, tant le parcours est périlleux.
Enfin nous, on est content, on l’a aussi vaincu ce sommet. Antoine est tellement fier de son exploit que ça lui donne des ailes à la descente… Pour information nous, on a mis deux heures aller-retour avec arrêt photo, pipi et touti quanti.
Au Resort, Ingid est affairée aux derniers préparatifs et désormais rassurée pour les fleurs souhaitées qui vont finir par arriver, avec sa sœur. Finalement c’est assez confort pour le marié d’avoir une consultante expérimentée dédiée à l’organisation de son mariage pour un prix défiant toute concurrence…
Moi, je retourne sur Jindabyne afin de récupérer la chambre au Sonnblick Lodge. Il y a toujours des kangourous au bord de la route, morts évidemment que ça en deviendrait presque banal… Le gérant du lodge m’a même dit que je pourrais croiser des émeus. Et pourquoi pas des crocodiles ?





























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