La fille masquée devant La Bonne Bière
France, Paris, République
Habituellement, le vendredi à 18 heures, c’est Happy Hour. Après une semaine de labeur, les bureaux du centre de Paris se vident au profit des cafés. On relâche la pression. Dans la douceur d’une fin d’après-midi printanière, on vient partager en terrasse, entre amis ou collègues, un verre qui annonce le début du weekend. Mais aujourd’hui, l’humeur n’est pas à la détente et au partage. Depuis le 17 mars, les cafés sont fermés et les terrasses désespérément vides. Afin de lutter contre la propagation du virus Covid-19, le gouvernement a pris des mesures inédites de confinement. Pour faire ses courses, voir le médecin ou pratiquer une activité physique à proximité de son domicile, il faut désormais se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire. Beaucoup sortent désormais masqués, comme cette jeune femme devant La Bonne Bière, dont la terrasse avait été mitraillée le vendredi 13 novembre 2015. À l’époque, les attentats avaient fait 130 morts. Au 31 mars, le Coronavius en a fait 3 523 en France et plus de 30 000 dans le Monde, série dramatiquement en cours…
# mars 2020
C'est inimaginable de voir une rue de Paris aussi déserte en pleine journée, c'est extraordinaire d'avoir pu la photographier en période de confinement
La Bonne Bière la bien nommée