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L’arbre rebelle de la Villa des Tulipes

  • Photo du rédacteur: Eric Poulhe
    Eric Poulhe
  • 1 avr. 2018
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 oct. 2019

France, Paris, porte de Clignancourt


Pour ceux qui s’en souviennent, c’est à la porte de Clignancourt en 1979, que le commissaire Broussart et ses cowboys ont descendu Mesrine l’ennemi public n°1. Depuis, ce quartier peu recommandé tente péniblement sa transformation. Les travaux du tramway se terminent. L’ancienne gare abandonnée est devenue la Recyclerie, un haut lieu de la « boboïtude » dédié à l’éco-responsabilité. On y mange, on s’y rencontre, on y bricole ou on y jardine. Un peu plus loin, coincée entre les voies désaffectées de la petite ceinture et le boulevard Ney, on trouve la Villa des Tulipes. Pavée, fleurie et décorée par des œuvres de street-art, cette ruelle étroite bordée de petits pavillons ne manque pas de charme. Tout y est calme, douceur et insolite, comme cet arbre incrusté dans une grille en fer forgé, dont le tronc n’en finit pas de s’enfuir en faisant fi des contraintes d’urbanisme.

# mars 2018

 
 
 

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