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FESTIVAL L’HOMME ET LA MER
GUILVINEC - CÔTÉ MER

 

VALENTIN FIGUIER > ENDLESS PURSUIT [POURSUITE SANS FIN]

 

En août 2017, Valentin part pour le sud-ouest de la France à Hossegor, eldorado du surf européen. Il embarque avec lui Aurélien, un surfeur de 17 ans, de Penmarch. Les deux compagnons feront 7 heures de route ensemble au terme desquelles ils auront l’impression de se connaître depuis toujours. À Hosssegor, Valentin commence à photographier Aurélien dans son élément, instinctivement, en spontané sans se douter qu’il commence un reportage photographique et qui va durer 3 ans.

Peu à peu, il ne photographie plus seulement le surfeur sur des vagues. Stéphane Lavoué lui aura appris que son reportage doit raconter une histoire comme un long métrage. Son regard change, il suit Aurélien dans son quotidien, se rapproche, s’aventure dans les portraits qu’il n’osait pas aborder jusqu’ alors. Endless Pursuit raconte cette histoire de surf, de photographie et d’amitié.

 

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FABIEN DUPOUX > PÊCHE AUX CALAMARS

 

C’est abrité des regards, sur leur petite embarcation, au large de la ville de Santa Rosalia au Mexique, quand la cadence est insoutenable, que cinq cents, peut-être mille marins, se droguent chaque nuit pour pêcher le calamar de Humbolt. Au cœur de la saison, la pression des acheteurs, principalement la Chine, la Corée et l’Espagne, qui imposent les quotas comme les prix, et la nécessité pour ces pêcheurs de subsister, ne leur laissent pas le choix.

La méthamphétamine, ça nous permet de tenir toute la nuit sans faiblir. C’est très bien aussi pour ne pas ressentir la douleur et les crampes de la veille. Après deux heures passées à les photographier, je mets mon matériel à l’abri et attrape un couteau pour aider mes hôtes à vider les deux tonnes de mollusques qui remplissent leur panga, ce bateau de pêche typique du Mexique, à ras bord.

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LEGS D’ÉMILE GENOUVRIER ET MAURICE GEST > TERRE-NEUVAS

 

Maurice et Émile étaient Terre-neuvas. Ils ont consacré leur vie à la pêche sur les bancs de Terre-neuve. Dès 1946, la photographie évolue et se démocratise. Maurice achète un appareil photographique. Mécanicien, son temps de travail est différent. Dès qu’il le peut, il photographie ses camarades, le quotidien et les nuances que proposent le ciel et la mer. L’appareil photographique passe aux mains d’Émile qui à son tour, cadre, et fige les scènes de la pêche. À la fin de sa vie, célibataire et sans enfant, il a légué à son ami Emile Jenouvrier, ses photographies. Ces images témoignent de sa vie de Terre-neuvas, et au travers d’elles, c’est l’histoire de tous ces pêcheurs d’exception qui se dessine. Cet héritage est important, et en confiant ses photographies personnelles, il confie à Emile la responsabilité de les diffuser pour raconter et faire vivre le quotidien des Terre-Neuvas. En 2019, j’ai rencontré Emile. Sa barbe blanche, le sel de ses yeux, son aventure et celle de Maurice m’ont instantanément plongée dans une mémoire commune. C’est en toute confiance qu’il m’a remis ce fond photographique. Malgré les difficultés techniques rencontrées, je n’ai pas eu envie que leurs photographies s’oublient. Elles témoignent d’hommes simples et pourtant exceptionnels. Ils sont nous.

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RONAN GUILLOU > PARADIS / HAWAÏ 2016-2017

 

« En 2016 j’arrive pour un premier séjour sur l’archipel d’Hawaï, dernier État américain à avoir rejoint l’Union, seul à être séparé du continent. En me rendant au Far West de l’Amérique, je nourris la fresque visuelle nommée American narratives qui assemble mes récits menés aux États-Unis.

Ancrées au milieu de l’océan Pacifique Nord, plus de cent-trente îles forment l’État d’Hawaï. Les Hawaïens chérissent leurs îles, sont soucieux de les préserver alors qu’elles font face aux enjeux environnementaux et culturels. J’y découvre le croisement des origines du peuple d’Hawaï, héritage des vagues migratoires venant d’abord d’Asie, puis d’Occident. J’observe aussi une autre Amérique, dépouillée des codes qui ont forgé sa tradition documentaire. Une Amérique nue et privée de ses repères familiers, invitant à penser qu’en s’effaçant ainsi, elle permet au Paradis d’exister. »

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MUNEM WASIF > LARMES SALÉES

 

Des vagues ondulantes, des lits de rivières asséchées et des champs sans fin, de l’eau partout mais pas une goutte d’eau potable. Une famille a besoin d’environ 6 pichets d’eau par jour et elle doit marcher 11 km pour l’obtenir. Dans le sud-ouest du Bangladesh, le flux normal de l’eau a été mis en lambeaux par le couteau du « développement ». Il n’y a plus d’eau douce ; l’élevage des crevettes a asphyxié toute l’agriculture côtière : l’eau a été enfermée dans des enclos pour en permettre l’exploitation à une échelle industrielle. Toute la région du sud-est est une étendue dévastée, salée et stérile. L’eau salée chasse tout le monde vers des modes de vie nouveaux. Affamés et sans emploi, les villageois se dirigent vers les villes, s’enfermant dans l’oubli. Les gens versent des larmes de sel, tout autour d’eux se trouve de l’eau saumâtre.

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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