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FESTIVAL PLANCHES CONTACT  
LA PLAGE 

 

JOEL MEYEROWITZ > COAST TO COAST – DE CAPE CODE À DEAUVILLE

 

Après le New Brighton de Martin Parr, le festival invite sur sa plage le Cape Cod de Joel Meyerowitz. Deauville, capitale du cinéma américain, se devait de rendre hommage au maître de la photographie américaine qu’est Joel Meyerowitz. Ce New-Yorkais fréquentait en été Cape Cod, sur la côte est américaine et Deauville. Ses rencontres avec Henri Cartier-Bresson et Robert Frank sont une révélation et il quitte son métier de publicitaire pour devenir photographe. Arpentant les rues de New York puis les États-Unis, il y réalise ses photos mythiques de street photographer. Son inextinguible curiosité le conduit en Europe au milieu des années soixante où son style s’affirme. De retour à Cape Cod, il passe du discret Leica à une grande chambre en bois, découvrant une autre manière de photographier, non plus sur le vif mais en jouant sur les temps de pose et l’espace. Du signe des Poissons, il a un rapport charnel à l’eau et la mer qui ont inspiré tant ses portraits que ses paysages et ses piscines, qui seront présentés sur la plage de Deauville.

À la manière de Goossen van der Weyden dans sa série de tableaux sur Dymphne de Geel, il réussit, sans travail de laboratoire ni outil numérique, à intégrer trois scènes différentes dans une même image panoramique lors de la prise de vue ! Il fut parmi les premiers photographes à oser vendre de la photographie couleur sur le marché de l‘art dès 1970.

 

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BAUDOUIN MOUANDA > CONGOLESE DREAM IN NORMANDY

 

Baudouin Mouanda transporte dans ces bagages une robe de mariée, de son Congo d’origine à l’Allemagne, la Hongrie, la Suisse, la Sicile, la Chine, les Etats-Unis, jusqu’en France et ici, en Normandie. Une robe de mariée qu’il photographie, portée par différentes jeunes femmes dans chaque pays, passant d’un corps à l’autre, d’un « rêve » à l’autre. Congolese Dream in Normandy revient sur les différents rêves et attentes du mariage avec des images intrigantes et bercées de mélancolie ou d’humour.

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SMITH > DÉSIDÉRATION

 

SMITH poursuit à Deauville son projet Désidération, dont les premières formes se sont déployées aux Rencontres d’Arles, au MacVal, à la galerie Les Filles du Calvaire ou au Fresnoy depuis 2019. Polycéphale, ce projet se construit en collaboration avec le studio Diplomates, l’écrivain Lucien Raphmaj et la performeuse Nadège Piton.« Désidération (Année 2666) » est la nouvelle exposition-chapitre du nocturnal photographique d’Anamanda Sîn, figure métamorphe qui symbolise et incarne le terrestre à la recherche du céleste. La vision sensible d’Anamanda se traduit à travers des images thermiques, qui ne donnent pas à voir des choses, mais des alliances : entre lumière et chaleur, vision humaine et non-humaine, présence et absence, apparition et disparition. Dans l’espace extérieur des bains s’expose cette série d’images spectrales, décrivant une Deauville future, diffractée, post-humaine, dont s’éloignent les derniers objets célestes visibles, laissant notre mélancolique environnement terrestre orphelin de l’énergie des étoiles. Aux Franciscaines, sous le puits de lumière, une installation invite à une expérience d’écoute et de rêvovision où les discours de la désidération se diffusent en méditation. Les Moonbeds, lits lunaires conçus pour le projet, accueillent les visiteurs pour un moment d’écoute et de sommeil collectif, sous la lumière d’une lune synthétique.

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COSTANZA GASTALDI > DOUCE INCISE

 

Dans une alternance de détails architecturaux et des charpentes naturelles du pays, Costanza Gastaldi nous fait éprouver le territoire normand.  Par son grain, sa matérialité, Douce Incise puise dans la tradition de l’empreinte pour faire écho aux traces sur le sable produit par les marées - mouvements oscillatoires et périodiques du niveau de la mer- qui caractérisent tant cette région. L’absence de contours nets et de couleurs franches suggère une forme de « plasticité du territoire » dans laquelle Costanza Gastaldi nous invite à remodeler, par le biais de l’imagination, ce que « l’image première » donne à voir.

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FLORE > QUE D’AMOUR C’ÉTAIT

 

En pellicule et en noir et blanc, c’est à travers un film tourné au Paillard-Bolex 16mm des années trente, que FLORE nous emmène dans l’univers de Marguerite Duras. Axé sur la passion naissante entre Michael Richardson et Anne-Marie Stretter dans le roman Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, le film présenté aux Franciscaines, et les photogrammes de celui-ci, nous font voyager dans l’essence même du texte.

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CAIMI & PICCINNI > EN PRÉSENCE DE L’ABSENCE

 

C’est à travers un récit personnel, fluide et quasiment littéraire que le duo de photographes franco-italien imbrique la vie des hommes dans leur histoire présente et passée et celle de la nature, des plantes, des animaux, de la mer et des marées. Ce dialogue de l’homme avec la nature, fortement présent dans leur travail, constitue le scénario, la trame des histoires qu’ils racontent par leurs images contrastées. Un livre publié par Pierre Bessard accompagne l’exposition.

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PIERRE-ÉLIE DE PIBRAC > FOREVER

 

Avec In Lumine, Pierre-Élie de Pibrac nous fait voyager dans l’univers cinématographique tout au long de la côte normande. In Lumine est un témoignage d’un passé cinématographique jouant des codes de la photographie, de notre rapport à l’image en utilisant aussi bien des techniques traditionnelles de prise de vue que des plus récentes.

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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