FESTIVAL L'HOMME ET LA MER
TREFFIAGAT-LÉCHIAGAT
TREFFIAGAT-LÉCHIAGAT D’AUTREFOIS
Treffiagat vient du breton Treb (village) et de Saint-Riagat, un moine né en Irlande. Celui-ci accosta au Vème siècle de notre ère sur le rivage de l’actuelle commune au lieu-dit Poez-Riagat. Paroisse dès le XIV siècle, Treffiagat ne compte que 717 habitants au recensement de 1851 mais déjà 1 819 habitants en 1901 dont 232 marins sans compter leurs familles. Pendant longtemps, la commune est orientée vers l’activité agricole. C’est dans la deuxième moitié du 19ème siècle que le hameau de Léchiagat bien distinct de la « partie haute » de la commune, le bourg, va se développer avec l’essor de la pêche. Cette première exposition de photographies anciennes rentre dans le cadre du Festival photo l’Homme et la Mer. Elle présente l’évolution du patrimoine bâti de la commune, de la fin du XIXème siècle jusqu’aux années 1950.
Sélection

Treffiagat-Léchiagat d’autrefois Le petit phare de la Pointe, « an tour tan bihan » en breton, construit en 1902 à même la roche, il servait d’alignement au 053e avec le grand phare. # Treffiagat-Léchiagat, France

Treffiagat-Léchiagat d’autrefois Le quartier de Croas Malo. À gauche du phare, on distingue l’écurie, encore présente aujourd’hui dans l’enclos. Elle abritait un cheval servant à remonter les chaloupes en haut de la grève. # Treffiagat-Léchiagat, France – avant 1905

Treffiagat-Léchiagat d’autrefois Au centre, le commerce de la veuve Kerveillant. Au fond à droite, le pensionnat de l’école des Frères. # Treffiagat-Léchiagat, France

Treffiagat-Léchiagat d’autrefois Le petit phare de la Pointe, « an tour tan bihan » en breton, construit en 1902 à même la roche, il servait d’alignement au 053e avec le grand phare. # Treffiagat-Léchiagat, France
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BERTRAND DESPREZ > KRUZENSHTERN
En février 1991, « je rejoignais Odessa accompagné de Jean François Pahun, journaliste pour embarquer sur le Kruzenshtern. À cette époque l’URSS souffrait économiquement et les vivres embarqués à bord du navire étaient restreints à de la viande et des patates, pas de fruits, de laitage… ! Direction Santa Cruz de Tenerife, un mois à bord, en passant par la mer Noire, le Bosphore, la mer Egée. À bord du navire école, 80 cadets de la marine marchande soviétique ainsi que 70 membres d’équipage sont photographiés dans leur quotidien. »
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Kruzenshstern Le Kruzenshstern est à quai dans le port d’Odessa. Quelques jours avant l’embarquement, les cadets s’offrent une dernière balade en remontant le fameux escalier du Potemkine. # Odessa, URSS - 1991

Kruzenshstern Les grandes voiles pèsent leur poids ! Il faut s’y mettre à plusieurs pour les hisser sur le pont avant de gérer le bateau. # 1991

Kruzenshstern À la barre, de jour comme de nuit, les cadets surveillent l’avancée du Kruzenshstern. Un honneur d’être de quart à la barre. # 1991

Kruzenshstern Le Kruzenshstern est à quai dans le port d’Odessa. Quelques jours avant l’embarquement, les cadets s’offrent une dernière balade en remontant le fameux escalier du Potemkine. # Odessa, URSS - 1991
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SYLVAIN DEMANGE > SOMOS PERSCADORES
À travers sa série Somos Perscadores, Sylvain nous dévoile le portrait de Lucho. Dans la réserve naturelle de Paracas au Pérou, Lucho pêche depuis les falaises pour nourrir sa famille, ce qui ne l’empêche pas de revendre ses meilleures prises. Il reste en général 4 ou 5 jours, seul, sur sa falaise en bordure du Pacifique et dort dans son abri réalisé en bloc de sel. Lorsque ses lignes sont pleines il descend de sa falaise, à mains nues, sans aucune sécurité à l’aide d’une simple corde, d’une hauteur d’une quarantaine de mètres. Il ramasse ses prises dans son panier et emprunte le même chemin pour remonter.
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Somos Perscadores Lucho, 65 ans, vient régulièrement pêcher ici afin de nourrir sa famille et de vendre du poisson au marché. # Réserve naturelle de Paracas, Pérou

Somos Perscadores Grâce à une ligne fixée à un poteau sur la falaise d’en face, Lucho peut laisser tomber sa ligne d’hameçon dans cette anse. # réserve naturelle de Paracas, Pérou

Somos Perscadores En fonction de ses prises, Lucho peut rester sur place deux ou trois jours. # Réserve naturelle de Paracas, Pérou

Somos Perscadores Lucho, 65 ans, vient régulièrement pêcher ici afin de nourrir sa famille et de vendre du poisson au marché. # Réserve naturelle de Paracas, Pérou
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GILDAS HEMON > THE BOX
Dans le cadre de la grande exposition The Box consacrée aux conteneurs, Gildas Hemon nous présente sa série. Le monde du conteneur met en scène le transport maritime du XXIe siècle. Le conteneur est plus qu’une simple boîte de couleur mais est aussi un point de rencontre entre marins et dockers, cargos et remorqueurs. « Principalement au Havre et à Montoir, rencontrer, découvrir et photographier ces métiers et pratiques qui alimentent depuis trente ans une partie du quotidien de la planète, se faufiler entre quais, portiques et stackers a été vraiment un de mes meilleurs voyages photographiques. »
Sélection

The Box À la timonerie d’un puissant remorqueur, le commandant et son adjoint jettent un dernier regard au cargo qu’ils viennent de sortir en baie de Seine avant de retrouver leur appontement du Havre. # Le Havre, France

The Box Des milliers de conteneurs s’empilent sur trois niveaux dans les zones très contrôlées du port du Havre et partent ou arrivent par train, péniches, camions ou cargo-feeder avant de traverser les océans de la planète. # Le Havre, France

The Box Au Havre, la circulation des navires s’effectue par tous les temps et températures. Les sorties des baigneuses aussi ! # Le Havre, France

The Box À la timonerie d’un puissant remorqueur, le commandant et son adjoint jettent un dernier regard au cargo qu’ils viennent de sortir en baie de Seine avant de retrouver leur appontement du Havre. # Le Havre, France
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