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FESTIVAL PHOTO L'HOMME ET LA MER
GUILVINEC - CÔTÉ TERRE

 

PEPE BRIX > LES DERNIERS HÉROS PORTUGAIS

 

Dans le livre de photos intitulé OS ÚLTIMOS HERÓIS – THE LAST HEROES, Pepe Brix rend hommage aux « derniers héros portugais » qui risquent leur vie à la pêche à la morue. Le photographe, né aux Açores en 1984 dans l’île de Santa Maria, a voyagé jusqu’à Terre Neuve à bord de la “Joana Princesa”. Durant trois mois et demi, il a partagé la vie d’un équipage qui travaille dans l’un des derniers morutiers portugais. Des dizaines de photos qui révèlent la dureté physique et psychologique d’une vie au quotidien confinée dans un espace réduit et dans des conditions climatiques extrêmes. La morue est devenue une référence culturelle et gastronomique au Portugal. Certaines de ces splendides photos ont été publiées dans l’édition de février 2015 de la revue National Geographic.

 

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LORRAINE TURCI > SUMUT ? [OÙ VAS-TU ?]

 

Dans le village d’Akunnaq au Groenland, la pêche principalement à la morue, est la principale source de revenu des quarante-sept habitants. La mer est leur quotidien. Gelée, elle est parcourue en skidoo ou en chien de traîneau, en eaux libres, par bateau. Les mammifères marins, comme le phoque, la baleine, le béluga sont omniprésents : dans les assiettes les jours de fêtes, dans les habits traditionnels, dans les tissus et bijoux modernes, et surtout dans les histoires et l’imaginaire. Ce territoire cristallise pourtant les changements du monde : le réchauffement climatique y est 60 fois plus rapide que partout ailleurs, attirant les convoitises géopolitiques. Cette série est une rencontre sincère et sensible avec un peuple, un territoire, une vision du monde avec un rapport fusionnel avec la mer.

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DENIS DAILLEUX > GHANA

 

« Ma première rencontre a eu lieu à Accra, avec la communauté de pêcheurs de Jamestown. Là, j’ai été frappé par des scènes tout droit sorties de vieilles peintures à l’huile. La lumière le long de l’océan éblouissait, transformant les hommes en silhouettes. Après avoir connu la pudibonderie de l’Égypte, j’ai adoré la beauté et la liberté des corps ghanéens. » Pour un photographe, ces corps sont un cadeau. Régulièrement exposé et publié dans la presse nationale et internationale, son travail fait l’objet de nombreuses monographies. Denis Dailleux est également lauréat de prix prestigieux dont un Word Press Photo – Catégorie Staged Portraits pour sa série « Mère et Fils » en 2014, et en 2019 le Prix Roger Pic décerné par la Scam pour sa série « In Ghana – We shall meet again ». Il est membre de l’agence VU’.

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DIDIER BIZET > ARAL DREAMS

 

Cette année, Didier Bizet nous donne rendez-vous dans le petit village de Tastubek, situé à 90 km d’Aral, ancien port principal de la petite mer d’Aral. Les années soviétiques ont laissé quelques traces que personne n’oubliera. Mais depuis l’achèvement du barrage de Kokaral en 2005, puis avec l’arrivée du réseau électrique en 2009, la vie semble différente à Tastubek. Nurzhan et sa femme Akerke, ainsi que son frère Eibolat se sont installés il y a quelques années dans ce village comme jeunes pêcheurs, ils vivent désormais de la pêche dans cette région du Kazakhstan qui semblait totalement morte il y a encore quelques années.

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RICHARD PAK > LA FIRME

 

La série La Firme est le premier chapitre d’une anthologie (Les îles du désir) consacrée à l’espace insulaire. L’île, espace de peu de monde, nourrit un imaginaire commun au plus grand nombre. Au-delà de l’éloignement simple, elle induit l’idée d’une rupture avec le quotidien. Les îles fascinent le voyageur comme elles façonnent leurs habitants. Dans l’imaginaire collectif elles sont aux confins, elles représentent le lieu médian entre l’inconnu et le connu. L’étymologie du mot isoler nous renvoie à « séparer comme une île (isola) » et je ne pouvais trouver guère mieux que Tristan da Cunha pour entamer un cycle sur l’insularité. Le nom du navigateur portugais qui la découvrit au XVIe est trompeur pour cette île discrètement mythique et résolument britannique. Le volcan est à huit jours de bateau du Cap, seul moyen de s’y rendre. Ce qui fait de ce confetti de cent kilomètres carrés, triangle parfait posé au milieu de l’Atlantique sud, le territoire habité le plus isolé de la planète. Mais c’est moins l’exotisme de son éloignement que l’histoire singulière et les valeurs idéalistes fondatrices de la petite société qui s’y accroche qui m’ont invité à m’y rendre.

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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