top of page
Affiche Festival La Gacilly Plein Nord.jpg

FESTIVAL DE LA GACILLY 
RUE LAFAYETTE ET ARBORETUM

 

FLORENCE JOUBERT > LES INNOVATEURS

 

Nous vivons une époque de rupture ! Cette année inédite, brutale, marquée par une crise sanitaire mondiale sans précédent, porte en elle les germes de changements radicaux dans notre appréhension du monde moderne et nos habitudes de consommation. Notre économie sera soumise désormais à de nouvelles contraintes, à de nouveaux espoirs aussi. Prendre soin de notre terre, chercher de nouvelles énergies propres, privilégier les circuits courts, faire confiance au collectif, avancer ensemble, mieux comprendre les atouts offerts par la révolution numérique et technologique, en un mot sortir du confinement pour trouver un nouvel avenir : il est urgent de se réinventer pour ré-enchanter nos vies.

De nombreux acteurs économiques ou personnalités de la société civile refusent de baisser les bras, bravent les obstacles les uns après les autres, et anticipent nos besoins futurs : innover est leur maître-mot et le moteur de leur inspiration. Photographe basée à Brest et formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Florence Joubert aime explorer en images l’univers des métiers. Aussi à l’aise dans l’art du portrait que dans les paysages, créant une douce intimité avec les sujets qu’elle photographie, elle est partie ces derniers mois sur les routes du Morbihan à la rencontre de ces femmes et de ces hommes, ces innovateurs, soucieux d’une société durable. Qu’il s’agisse d’une crèche axant son projet d’éducation sur la naturalité, d’une ancienne visiteuse médicale reconvertie dans l’aide à production locale, ou d’une entreprise agroalimentaire privilégiant qualité et vente directe, ces témoins de l’excellence morbihannaise sont les meilleurs ambassadeurs d’une terre tournée vers le monde d’après.

 

Sélection

 

Commentaire ♥♥♥♥

 

AGLAÉ BORY > LES HORIZONS, CARTOGRAPHIE DES POSSIBLES

 

Aglaé Bory fait partie de cette nouvelle génération de photographe qui place l’humain au cœur de son travail photographique. Cette artiste s’affranchit des codes de la photographie humaniste en développant une esthétique et des fictions qui prennent appui sur une démarche documentaire. L’histoire qu’elle nous raconte n’appartient plus aux personnages de ses images. Elle se l’approprie et la réinvente par ses compositions et les surimpressions narratives qui se jouent dans ses photographies.

Dans ce travail réalisé au cours d’une résidence de création à La Gacilly, Aglaé Bory interroge l’espace intime et poétique de l’horizon. Insaisissable et pourtant omniprésent dans nos paysages, l’horizon est cette ligne mouvante, ce point de convergence de nos regards et de nos pensées mais également cette ligne de démarcation entre le visible et l’invisible.

Pensée comme une installation, cette série aborde la verticalité de l’horizon, de celui qui regarde ou qui est regardé. Ce parti pris photographique interroge nos façons d’habiter un monde partagé et pluriel à la fois.

« Nous avons besoin plus que jamais d’horizons partagés. Nous faisons des images pour créer du sens, pour réinventer les liens qui fondent une société, pour nous redonner des horizons communs, une identité en mouvement et pour ainsi faire histoire. » En vivant au cœur de ces paysages et en rencontrant celles et ceux qui l’habitent, qui les travaillent, qui les rêvent, Aglaé Bory nous donne à voir, à imaginer l’infini des possibles de nos ruralités.

Sélection

Commentaire ♥♥♥

 

HELENA BLOMQVIST > À LA SOURCE DES RÊVES

 

Intriguant ? Terrifiant ? Charmant ? Poétique ? Mélancolique ? Contemplatif ? Dérangeant ? C’est un peu un tumulte de sentiments contradictoires qui étreint le spectateur devant les œuvres d’Helena Blomqvist. Compositions burlesques et délirantes, les images de cette photographe suédoise naissent d’abord sur papier, dans son petit studio de Södermalm, à Stockholm. « J’esquisse toujours mes idées avant de me lancer, raconte-t-elle. Ensuite, je construis mes plateaux, mes maquettes. Je couds des vêtements, je loue des accessoires, je contacte des mannequins… » Elle l’affirme : Helena Blomqvist passe plus de temps à préparer son image et à la modifier ensuite numériquement que derrière son appareil photo. Certains de ces plateaux peuvent nécessiter plusieurs mois de travail avant de pouvoir appuyer sur le déclencheur.

Affranchies de toute convention, ses créations détaillées attirent aussi bien l’œil de l’amateur d’art contemporain que celui du grand public qui ne peut s’empêcher de voir à travers elles des reliques oniriques issues d’univers folkloriques et de légendes populaires. Comme un patchwork de rêves, de cauchemars, de pages arrachées à des vieux livres de contes poussiéreux, de vieilles peintures habitées de créatures bizarres ou d’une pellicule d’un film du cinéma de l’étrange.

Car au-delà de ses talents de composition et de sa capacité à imaginer des scènes animées par un langage universel, Blomqvist ne manque pas d’investir ses tableaux d’une certaine puissance cinématographique. Un voyage à la source de vos rêves.

Sélection

Commentaire ♥♥♥

bottom of page