FESTIVAL DE LA GACILLY
MARAIS
BRIEUC WEULERSSE > RESEARTH
Brieuc Weulersse est un photographe français basé à Bruxelles. C’est suite à la découverte de la collapsologie - l’étude des théories possibles d’effondrement de notre civilisation industrielle - qu’il commence à questionner sa propre conception de l’écologie. Ce qui n’était qu’une vague notion dans son quotidien, symbolisée par le tri des déchets ou un parti politique, devient concret : croissance et décroissance, production alimentaire, limites des écosystèmes, dette écologique… Il lit alors l’ouvrage de référence de ce courant : Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens. La découverte des explications scientifiques qui y sont données et des scenarii possibles pour notre futur est un véritable choc. Face à l’urgence écologique et au questionnement de l’avenir de l’humanité, il décide de se tourner vers la science et ceux qui y recherchent des solutions et alternatives pour demain. Il franchit alors les portes de la recherche expérimentale et des universités pour travailler aux côtés des chercheurs et photographier les expérimentations qui y sont menées.
Sélection
Researth Plan de fraises cultivées dans un container # 2020
Researth Vue d’un bassin d’aquaponie # 2020
Researth Travail sur un croisement de tomates entre une variété non comestible d’Amérique du Sud habituée aux sols arides et une variété comestible # 2020
Researth Plan de fraises cultivées dans un container # 2020
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FLORENCE GOUPIL > SHIBIPO-KONIBO : LES PLANTES GUÉRISSEUSES
Au travers de cette série réalisée en 2020, Florence Goupil témoigne de l’impact de la crise de la COVID-19 sur les peuples de l’Amazonie. Le peuple indigène Shipibo-Konibo protège depuis longtemps la biodiversité qui l’entoure et l’utilise pour sa médecine traditionnelle. Aujourd'hui, cette conscience liée aux plantes est menacée de disparition. Face à la négligence du gouvernement péruvien et du manque d’accès aux soins avec un seul hôpital amazonien débordé, les Shipibo-Konibo ont décidé de s’organiser pour protéger leur communauté. En mai 2020, ils créent le Comando Matico, un groupe de guérisseurs traditionnels, afin de soigner leur peuple réparti le long de la rivière Ucayali. Cependant, la présence des églises catholiques et évangéliques a transformé le système culturel et traditionnel de ces communautés. De nombreux Shipibo-Konibo manifestent un rejet total tant pour la présence de ce Commando que pour ses méthodes traditionnelles, y préférant parfois même une auto-médication de mauvaise qualité. En janvier 2021, la Direction des Peuples Indigènes du Pérou a fait état de plus de 224 442 cas confirmés depuis le début de la crise sanitaire et de 3 831 décès, dont de nombreux anciens et dirigeants indigènes, emportant avec eux leur connaissance des plantes et de la biodiversité de l'Amazonie péruvienne.
Sélection
Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses Pablo Faustino Díaz, infirmier d'Etat et expert en médecine traditionnelle Shipibo-Konibo, utilise la fumée de tabac comme moyen palliatif pour protéger son patient contre le Covid-19. # Communauté Cantagallo, Lima, Pérou – 7 avril 2020
Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses Jheymi Mejía Mori repose sur le sol après avoir joué avec d'autres enfants de la communauté de Cantagallo à Lima. # Communauté Cantagallo, Lima, Pérou – 17 avril 2020
Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses Gabriel Senencina, un leader Shipibo-Konibo, nage dans le lac Cashibo dans la forêt tropicale après avoir été soumis à une stricte quarantaine de 5 mois, enfermé dans la ville de Lima dans la communauté indigène surpeuplée de Cantagallo sans eau potable ni nourriture. # Lac Cashibo, Pucallpa, Ucayali, Pérou – 20 novembre 2020
Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses Pablo Faustino Díaz, infirmier d'Etat et expert en médecine traditionnelle Shipibo-Konibo, utilise la fumée de tabac comme moyen palliatif pour protéger son patient contre le Covid-19. # Communauté Cantagallo, Lima, Pérou – 7 avril 2020
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IMANE DJAMIL > ATLANTIDE KM 130
Atlantide KM 130 (80 Miles to Atlantis) est le deuxième volet de l’œuvre d’Imane Djamil consacrée au littoral historique de la ville saharienne de Tarfaya, qui fait face aux Îles Canaries. C’est d’ailleurs de la proximité avec l’archipel espagnol, où se serait située la cité mythique de l’Atlantide, qu’est tiré le nom de cette série. En 360 avant notre ère, les dialogues du philosophe grec Platon, Timée et Critias, décrivent la nation mythique de l'Atlantide comme étant une civilisation quasi-utopienne peuplant un archipel luxuriant et riche en ressources. Platon affirmait que ces îles existaient 9 000 ans avant son temps et que leur histoire avait été transmise oralement par son grand-père. Si dans la mythologie, l’Atlantide fut engloutie par l’océan pour avoir déplu aux divinités, le littoral de Tarfaya est lui englouti par le sable, non pas pour avoir offensé une entité supérieure, mais du fait de phénomènes naturels conjugués au désintérêt de l'État pour la préservation de son patrimoine culturel. L’abandon de cette ville et de son héritage, est d’autant plus marqué par la désertification qui sévit dans le Sahara, provoquant un exode vers les centres urbains, des populations qui ne peuvent plus y produire ou y trouver un accès suffisant à l’eau. Nouveau regard, Imane Djamil se démarque par son utilisation du "docu-fiction" permettant de mieux exprimer la réalité dont elle témoigne.
Sélection
Atlantide KM 13 # Tarifa, Maroc - 2020
Atlantide KM 13 # Tarifa, Maroc - 2020
Atlantide KM 13 # Tarifa, Maroc - 2020
Atlantide KM 13 # Tarifa, Maroc - 2020
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SUNE JONSSON > MÉMOIRES SUÉDOISES
« Les années ont passé comme les lignes téléphoniques sur le côté de la route. Mais l’œuvre picturale a gelé le temps qui file, le transformant en une multitude de domaines dans lesquels nous continuons de vivre. Nous pouvons les observer, les laisser nous absorber, revivre ces choses que nous avons depuis longtemps laissé passer. Au mieux, ces domaines peuvent servir de médiateur des connaissances et unir les gens. […] C’était en tout cas mon intention. » Ces mots de Sune Jonsson, écrits en 1986, résument parfaitement la nature de son oeuvre.
Né en 1930 à Nyåker, village perdu des plaines suédoises, Sune Jonsson s’inscrit dans la droite lignée de la photographie sociale et documentaire. Si les critiques le comparent très justement à son aîné, l’américain Walker Evans, on retrouve dans ses images des similitudes avec la France des campagnes de Robert Doisneau ou l’atmosphère d’un Willy Ronis.
Fortement influencé par l’oeuvre des photographes de la Farm Security Administration (FSA), qui avaient documenté à partir de la fin des années 30 la pauvreté rurale américaine lors de la grande dépression, Sune Jonsson s’est mis en tête de créer un témoignage similaire de l’autre côté de l’Atlantique.
Ainsi, pendant un demi-siècle, il immortalisera la société de la province de Västerbotten dont il est originaire. Une région bien éloignée de la capitale Stockholm où il fait ses études dans les années 40, lorsque sa famille s’y installe. En retournant sur ses terres natales, il les voit d’un œil neuf. Un regard intellectuel et poétique qui lui permettra d’encapsuler avec tendresse un fragment désormais disparu de la société suédoise.
Sélection
Fin de l'école avant l'été # Holmön, Umea, Suède - 1956
Vente aux enchères d'articles ménagers # Holmsund, Umea, Suède - 1954
Des enfants dans le bus qui desservait régulièrement les villages isolés de Lövliden, Fianberg et Frostberget. # Suède - 1961
Fin de l'école avant l'été # Holmön, Umea, Suède - 1956
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JONAS BENDIKSEN > BIG MELT ET VESTERAALEN NEWS
En 60 ans, le plus grand glacier des monts Qilian en Chine s’est rétracté de 500 mètres. Le même phénomène a été observé sur la plupart des 40 000 glaciers perchés sur les plus grands sommets de la planète, autour du plateau tibétain. Ces glaciers composent la plus grande réserve d’eau douce au monde, abreuvant des fleuves mythiques comme l’Indus, le Mékong, le Yangtsé ou encore le Gange. Au total, ce sont plus de deux milliards d’individus qui dépendent de cette eau pour vivre. Ici, la montée des eaux ne provient donc pas d’en bas, comme c’est le cas avec la fonte des deux calottes glaciaires et de l’Arctique, mais du toit du monde. En février dernier, un glacier qui s’est détaché de l’Himalaya a engendré la mort d’une dizaine de personnes et la disparition d’une centaine d’autres. Cet incident n’est que la partie émergée de cet iceberg qui est en train de fondre sous nos yeux.
Le photojournaliste norvégien Jonas Bendiksen, habitué des pages du National Geographic et membre de l’agence Magnum depuis 2004, a documenté ce désastre écologique qui menace tout un mode de vie : des flancs de l’Himalaya jusqu’aux gigantesques villes fourmilières à la démographie galopante. Observateur rigoureux des tumultes d’un monde qui change, Bendiksen est aussi l’assesseur discret d’un quotidien plus calme. Comme à Vesteraalen, dans le nord de son pays natal, la Norvège, où il s’est fait engager par une gazette locale : un travail intimiste qui capture avec brio l’atmosphère et l’identité de cette région éloignée et de ses habitants. Cette exposition met en parallèle ces deux travaux aux focales diamétralement opposées.
Sélection
Vesteraalen News Un pêcheur installe des poissons qu’il fait sécher. # Myre, Lofoten, Norvège - 2012
Vesteraalen News Un jeune apprenti pêcheur nettoie son équipement à bord du navire après une journée passée en mer. # Lofoten, Norvège - 2012
Big Melt [Grande fonte] Avec des terres de plus en plus arides et désertifiées, l’élevage devient une gageure pour les bergers. Sur le plateau tibétain, non loin du fleuve Jaune, une femme découvre le cadavre d’une chèvre tuée par un loup près de son village. # Tibet, Chine - 2009
Vesteraalen News Un pêcheur installe des poissons qu’il fait sécher. # Myre, Lofoten, Norvège - 2012
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ULLA LOHMANN > LES GARDIENS DE LA BIODIVERSITÉ
Documentariste, photographe et aventurière, connue pour ses images exceptionnelles des volcans du Vanuatu et des ethnies de Papouasie- Nouvelle-Guinée, la photographe allemande Ulla Lohmann a la nature au cœur. « Depuis mon enfance, aime-t-elle répéter, j’ai appris à lire les traces dans la forêt, à comprendre le rythme des saisons, celui des animaux. » C’est donc sans surprise que la Fondation Yves Rocher lui a confié cette mission photographique d’immortaliser ceux qui, à Madagascar, luttent pour la préservation d’un espace naturel menacé. Car sur cette île d’Afrique australe, la déforestation est un désastre : exploitation du bois précieux, feux de brousse, le pays a perdu presque la moitié de sa surface naturelle forestière ces soixante dernières années. Ulla Lohmann s’est rendue sur le site d’Antrema, au nord-ouest de Madagascar, une réserve bio-culturelle de 20 660 hectares protégée par la communauté de Sakalava. Ici, les lémuriens, une espèce en voie de disparition, sont considérés comme des êtres sacrés et donc protégés, et les coupes sauvages de bois sont sévèrement réprimées. Sur la côte opposée, dans la région d’Analanjirofo, la reforestation est devenue cause régionale : des familles entières s’activent, avec le soutien des ONG, à replanter des girofliers ou des arbres fertilitaires, qui génèrent des revenus complémentaires. Un road-movie comme un hymne à la vie.
Sélection
# Madagascar - 2019
À peine plus grande que la France, Madagascar, séparée du continent africain il y a plusieurs dizaines de millions d’années, est le refuge d’une riche biodiversité. Sy sont développées une faune et une flore uniques au monde. # Madagascar - 2019
# Madagascar - 2019
# Madagascar - 2019
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PASCAL MAITRE > L’INCROYABLE ODYSSÉE DES PAPILLONS MONARQUES
C’est l’histoire d’un voyage, d’une incroyable migration comme le monde animal en compte peu. Lorsque l’hiver approche, des millions de papillons monarques quittent le nord de l’Amérique et leur royaume de la région des Grands Lacs, et voyagent pendant deux mois à un rythme de 75 kilomètres par jour jusqu’aux forêts d’oyamels des montagnes du centre du Mexique. Sur les hauteurs de l'État du Michoacán, ces insectes viennent se réfugier dans ce que les scientifiques se plaisent à surnommer « le palais d’hiver ». Fuyant les températures glaciales qui s’installent sur la partie septentrionale du continent, les monarques parcourent jusqu’à 5000 kilomètres pour venir hiverner sur les troncs et les branches de ces immenses pins.
Mais la longévité d’un papillon ne dépassant que rarement les cinq semaines, les papillons qui entreprennent le voyage du retour ne sont que les lointains descendants de ceux qui ont effectué celui de l’aller. Plus merveilleux encore : chaque année, à la fin de l’été, les monarques donnent naissance à une génération spéciale dite Methuselah, ou Mathusalem. Contrairement aux autres, celle-ci peut vivre jusqu’à huit mois, et ainsi participer aux deux voyages. Comme si les humains pouvaient donner naissance, sur commande, à des enfants ayant une longévité de plusieurs centaines d’années.
Pascal Maitre s’est rendu dans les sanctuaires mexicains de ces papillons monarques menacés d’extinction par une déforestation endémique. Un fléau endigué avec succès par l’action du WWF Mexico, soutenu par la Fondation Yves Rocher dans sa politique de reforestation.
Sélection
L’incroyable odyssée des papillons monarques # Mexique - 2020
L’incroyable odyssée des papillons monarques # Mexique - 2020
L’incroyable odyssée des papillons monarques # Mexique - 2020
L’incroyable odyssée des papillons monarques # Mexique - 2020
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CATALINA MARTIN-CHICO > ÉQUATEUR, LA FORÊT VIVANTE
« Pour nous, les peuples natifs de l'Amazonie, la forêt est vivante, c'est Kawsak Sacha. Elle est habitée par des Êtres Protecteurs qui veillent jalousement à l'équilibre dans la fragilité des écosystèmes et des relations avec les êtres humains. Les cascades, les lacs, les rivières, les marais, les arbres de vie, les sources d'alimentation et de minéraux, les grands arbres et les montagnes ont leurs êtres protecteurs : ce sont les Runayuk. » Au cœur de l’Équateur, le peuple Kichwa de Sarayaku vit, en pleine autonomie, dans les forêts montagneuses de Pastaza, parcourues par de nombreuses rivières qui viennent se jeter en aval dans le fleuve Amazone. Un peuple qui résiste pour préserver son mode de vie, comme tous ceux qui résident dans ces forêts tropicales grignotées par l’urbanisation et l’exploitation industrielle. Le développement de puits d’extraction de pétrole, contenu dans le sous-sol de la forêt, est une menace sur la qualité des eaux mais aussi sur la biodiversité et la santé de ses habitants. Primée au World Press Photo 2019 pour son travail au long cours sur les FARC en Colombie, la photojournaliste franco-espagnole Catalina Martin-Chico est une habituée du continent sud-américain et des espaces clos. Après un long périple en voiture puis en pirogue, elle a rejoint un village Kichwa et s’est immergée plusieurs semaines dans la vie de ses occupants pour comprendre leur identité et leur combat. Elle a partagé l’existence d’une ethnie vivant d’une économie de subsistance dont la forêt fournit l’essentiel des ressources. Un monde soucieux de protéger une biodiversité malmenée.
Sélection
Les activités quotidiennes se font en groupe : ce sont les mingas. La rentrée scolaire des enfants est l’occasion d’une minga qui réunit femmes et hommes de la communauté # Sarayaku, Équateur - 2019
L’eau et la forêt sont les premiers espaces de jeu des enfants de Sarayaku # Sarayaku, Équateur - 2019
Le peuple Kichwa de Sarayaku a refusé qu’une route, programmée par le gouvernement, traverse son territoire. Les transports se font en pirogue. Une piste en terre battue permet l’atterrissage de petits avions pour des raisons sanitaires et des visites de personnalités politiques ou administratives. # Sarayaku, Équateur – 2019
Les activités quotidiennes se font en groupe : ce sont les mingas. La rentrée scolaire des enfants est l’occasion d’une minga qui réunit femmes et hommes de la communauté # Sarayaku, Équateur - 2019
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MATHIAS DEPARDON > LES LARMES DU TIGRE
Les jardins d’Éden existent, et ils sont en danger. Situés en Irak, dans les marais de l’ancienne Mésopotamie, ils constituent pourtant l’ultime richesse du berceau des anciennes civilisations sumériennes et assyriennes. Niché au confluent du Tigre et de l'Euphrate, le plus grand écosystème en zone humide de l’Eurasie occidentale, inscrit en 2016 au patrimoine mondial de l’UNESCO, est aujourd’hui au bord de l’assèchement.
En 1991, Saddam Hussein avait condamné la région en construisant des digues pour chasser les rebelles chiites qui s'y étaient retranchés, entraînant un exode des populations. Après la chute du dictateur irakien, les habitants ont détruit les barrages et libéré les eaux mais la couverture de la surface inondée est réduite à peau de chagrin : elle atteignait jusqu’à 13 000 km2 en 1990 contre à peine 1 600 km2 aujourd’hui. En cause, une mauvaise gestion des ressources par le gouvernement central irakien et la construction de plusieurs barrages en amont en Turquie (GAP Project), qui ont largement affaibli les fleuves de la Mésopotamie.
Seule une solution concertée entre les pays riverains du Tigre et de l'Euphrate pourra éviter une catastrophe écologique de grande ampleur : la disparition d’une biosphère unique et l’évaporation d’une culture ancestrale reposant sur la pêche et l’élevage de buffles. Dans le cas contraire, l'assèchement rapide du Sud de l'Irak pourrait faire naître le prochain conflit. Des barrages de Turquie aux eaux du Chatt-el-Arab dans le sud Irakien, le photographe Mathias Depardon a suivi le cours du Tigre, appauvri par les grands travaux, les guerres et une sécheresse endémique. Le road movie photographique d’une lente agonie.
Sélection
Gold Rivers [Rivières en or] Une terrasse de restaurant avec vue sur un ancien pont à quatre arches en ruine, enjambant le fleuve Tigre. # Près de Hasankeyf, Turquie - 2018
Gold Rivers [Rivières en or] Un ferry sur le barrage de Keban, achevé en 1974, et situé sur le fleuve Euphrate. # Barrage de Keban, Turquie - 2018
Tales From the Land in Between [Contes de la terre entre deux] La ville portuaire en ruines de Bassorah meurt lentement de soif. Pour tuer l’ennui, ces jeunes fument la chicha sur les rives polluées de la rivière Chatt-el-Arab # Bassorah, Iraq - 2018
Gold Rivers [Rivières en or] Une terrasse de restaurant avec vue sur un ancien pont à quatre arches en ruine, enjambant le fleuve Tigre. # Près de Hasankeyf, Turquie - 2018
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