top of page
Affiche Les femmes s'exposent 2021.jpg

FESTIVAL PHOTO HOULGATE, 
LES FEMMES S'EXPOSENT 

CÔTÉ VILLE 

 

ANNE-CHARLOTTE COMPAN > AXIS MUNDI

 

Cette exposition est une invitation à lever la tête ! Pour celles et ceux qui connaissent Houlgate, les épis de faîtage font partie du décor. Perchées à la cime des toitures, ces pièces ornementales semblent veiller paisiblement sur la ville, tels des axis mundi, points de connexion entre la Terre et le ciel. Ces photographies, réalisées à l’aide d’un drone, nous dévoilent ces épis et nous expliquent leur fonction technique, leur symbolique et leur place dans le patrimoine de notre commune. Nous découvrons Houlgate d’un point de vue aérien et poétique et tous ses ornements juchés sur les toits. Juchées sur le toit de la villa Harjès, ces deux mouettes veillent telles des gardiennes sur le front de mer et les promeneurs.

 

Sélection

 

Commentaire ♥♥♥

Festival Les femmes s'exposent - côté ville.JPG

 

JUSTYNA MIELNIKIEWICZ > HAUT-KARABAGH, CONFLIT SUR LES MONTAGNES

 

La guerre du Haut-Karabagh a eu lieu entre 1988 et 1994 dans l’enclave ethnique du même nom, située au sud-ouest de l’Azerbaïdjan, entre les Arméniens de ce territoire alliés à la République d’Arménie et la République d’Azerbaïdjan. Ces deux pays revendiquent la propriété territoriale de cette région, objet de conflits depuis des siècles. Après le cessez-le-feu de mai 1994 entre Erevan et Bakou, les tensions entre les deux pays au sujet du Haut-Karabagh persistent et dégénèrent régulièrement en affrontements meurtriers.

En 2020, les opérations militaires se multiplient et l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, reprend le contrôle de la plupart des territoires considérés occupés. Le 10 novembre 2020, nouvel accord de cessez-le-feu, mais aucun accord de paix officiel n’est signé. Les combats auraient fait près de 5000 morts, principalement des militaires. Et des milliers de déplacés.

Aujourd’hui, l’avenir du Haut-Karabagh dépend des puissances régionales (Russie, Turquie et Iran) mais, surtout, de la capacité de réconciliation des deux peuples.

Sélection

Commentaire ♥♥♥

 

GERMAINE CHAUMEL > LA FRANCE OCCUPÉE

 

Germaine Chaumel devient avec la Seconde Guerre mondiale une « photographe de la guerre ». Elle en montre les répercussions et les drames, sans voyeurisme, dès le 3 septembre 1939, date de la déclaration des hostilités entre la France et l’Allemagne : le baiser fougueux d’un réserviste sur le départ, les tranchées creusées par la défense passive, des soldats au repos, les réfugiés par milliers…

Après l’Armistice, elle se plie, avec recul, à l’exercice ingrat de photographier le régime de Vichy et sa propagande : les défilés d’anciens combattants, le culte de la personnalité du maréchal Pétain entretenu dans les écoles, etc. Mais elle s’attache avant tout à documenter le quotidien des Français : les privations des années noires ; les files d’attente interminables ; les familles dispersées, les enfants perdus. A Toulouse toujours, Germaine suit les mères réfugiées qui déposent des messages sur la façade de l’hôtel de ville, place du Capitole. Elle accueille une famille juive d’Anvers, les Nahum, qu’elle cache chez elle jusqu’en 1942.

Toutes ses images ne suffisent pas à la faire vivre, elle et ses deux enfants, Charles ayant été fait prisonnier en mai 1940. Elle poursuit parallèlement son travail de portraitiste dans son appartement-studio. Sous l’Occupation, il y a un grand besoin de photos d’identités pour refaire ses papiers. Parmi ses clients des collaborateurs notoires comme de grands patriotes. Ces heures sombres s’achèvent à la Libération : elle fixe sur la pellicule la foule venue acclamer les nouvelles autorités issues de la Résistance, puis la visite officielle du Général de Gaulle. Elle continue à travailler pour des journaux de la Libération en 1944-4.

Sélection

Commentaire ♥♥♥♥♥

 

KATIE ORLINSKY > CHASING WINTER [CHASSER L’HIVER]

 

Nulle part ailleurs le dérèglement climatique n’est plus flagrant que dans l’Arctique alaskien. Les scientifiques appellent l’Alaska le « ground zero » du changement climatique : il se traduit par des températures de plus en plus élevées, des incendies de forêt dévastateurs, des tempêtes intenses, la disparition de la banquise, le recul des glaciers, le dégel du pergélisol et la diminution des habitats naturels – affectant à la fois les espèces animales et les humains qui en dépendent.

Pour les populations autochtones d’Alaska, particulièrement en zones rurales, ce changement menace de mettre fin à leur mode de vie ancestral, ponctué par la chasse, la pêche et la recherche de nourriture. Les conditions de chasse sont devenues de plus en plus dangereuses, car imprévisibles. De nouvelles migrations s’amorcent, des animaux meurent, et ces modifications affectent les communautés qui dépendent de la faune pour leur alimentation, leurs revenus et leurs pratiques spirituelles​.

Sélection

Commentaire ♥♥♥♥♥

 

CHARLÈNE FLORES > « ILS NE PEUVENT PAS TOUS NOUS TUER »

 

À partir de mars 2019, les Hongkongais se mobilisent contre un projet de loi d’extradition vers la Chine. Cette nouvelle « révolution des parapluies » (nom de la contestation depuis 2014) rassemble jusqu’à 2 millions de personnes dans les rues. La proposition de loi est officiellement retirée sept mois plus tard, le 23 octobre 2019. Malgré une répression implacable, avec parfois des tirs à balles réelles, les démocrates hongkongais, qui exigent le suffrage universel, ne baissent pas les bras. Mais, en 2020, Pékin profite de la pandémie de Covid-19 pour édicter une loi de Sécurité nationale, entérinant la perte d’autonomie dont bénéficie l’ancienne colonie britannique. Des dizaines de militants pro-démocratie sont arrêtés, ceux qui veulent échapper à l’emprisonnement partent en exil. Ces photos documentent la lente et néanmoins brutale suppression de l’espace démocratique d’une région qui fut un temps une des plus libres d’Asie.

Sélection

Commentaire ♥♥♥

 

LYS ARANGO > JUSQU’À CE QUE LE MAÏS REPOUSSE

 

Ce reportage est une histoire visuelle sur la migration climatique au Guatemala et ses raisons. Dans les communautés autochtones des Hautes Terres, la question n’est plus de savoir si l’on en partira, mais quand. Les conditions climatiques sont de plus en plus capricieuses ; les récoltes, année après année, sont de plus en plus mauvaises, et les opportunités de travail deviennent rares dans tout le pays.

Des milliers de personnes, touchées par la pauvreté et l’insécurité alimentaire, essayent de s’en sortir.

Au cours de la dernière année, j’ai documenté ce phénomène sous-évalué et travaille en ce moment sur la deuxième partie de ce projet, qui sont les causes et effets de la malnutrition infantile chronique, également connue sous le nom de « tueur silencieux »..

Sélection

Commentaire ♥♥♥♥♥

bottom of page