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Affiche Les femmes s'exposent 2021.jpg

HOULGATE PHOTO HOULGATE,
LES FEMMES S'EXPOSENT 

CÔTÉ VILLE 

 

LYNN WU > CRÉATURES MARINES

 

La mer regorge de créatures étonnantes, parfois bizarres voire même effrayantes. Les photographies sous-marines dévoilent ici quelques spécimens qui peuplent les fonds des mers de Chine et des Philippines. Le « Triangle de corail », une zone de l’océan Pacifique comprenant les eaux qui baignent l’Indonésie, la Malaisie et les Philippines et les îles Salomon, abrite plus de 3 000 sortes de poissons de récifs et de nombreuses espèces marines – calmars, pieuvres, hippocampes, nudibranches (des mollusques gastéropodes), etc. Cet habitat marin qui constitue également le moyen de subsistance des pêcheurs locaux est menacé. Ces dernières années, certaines espèces ont vu leur population drastiquement diminuer. La destruction des récifs de corail et des ressources biologiques marines qui en dépendent pourrait aussi attiser les tensions en mer de Chine méridionale et accroître les risques de conflit.

 

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Festival Les femmes s'exposent - côté plage.JPG

 

IRÈNE JONAS > L’ÉPAISSEUR DU TEMPS

 

Les saisons de l’année 2020 se sont succédé au rythme des confinements, déconfinements et reconfinements. Dans ce petit village de bord de mer, la frontière entre l’habituel et l’inhabituel, l’ordinaire et l’extraordinaire était peut-être moins perceptible que dans les grandes villes, mais il flottait dans l’air comme un sentiment d’étrangeté.

Immobilité et silence sont probablement les deux termes qui ont le plus justement caractérisé ce sentiment d’irréalité dont les mois étaient marqués.

Brume et pluie brouillaient les contours, suspendaient le temps, jetant comme un voile sur les paysages déserts. Seul l’été leur a redonné figure plus humaine.

Les photographies noir et blanc sont retravaillées à la peinture à l’huile accentuant l’intemporalité de ces images prises en pays bigouden.

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SARA ALIAGA TICONA > DE LA TERRE AU CIEL, UN REGARD SUR LA BOLIVIE

 

Cette exposition est une radiographie condensée de mon pays, la Bolivie, issue de différents travaux personnels ou commandés par des médias. Dans cette sélection, j’essaie de montrer les contrastes territoriaux – de La Paz, dans la partie andine, à la jungle amazonienne, en passant par l’Isla del Sol et le sommet Sumaq Urqu qui domine la ville de Potosi ; et la diversité des modes de vie au quotidien, subtils mélanges entre tradition et modernité. Les axes transversaux de ma recherche visuelle sont le territoire et le symbolisme, ainsi que la préservation de la mémoire et de l’identité. J’essaie de développer un discours pour rendre leur dignité aux femmes et aux peuples indigènes boliviens. Dans les rues de La Paz. Les habitants qui sont en quarantaine n’ont pas d’autre choix que de sortir quand même pour subvenir chaque jour aux besoins de leur famille.

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PAULINE BALLET > LE TOUR DE FRANCE

 

Plus jeune, durant les après-midis chaudes de juillet chez ma grand-mère, je faisais partie des millions de téléspectateurs réunis pour assister au rituel national qu’est le Tour de France. Aujourd’hui, photographe officielle de la Grande Boucle, je sillonne les routes à toute vitesse, à l’arrière d’une moto. Nous suivons le peloton à un rythme effréné, pour raconter la ferveur et les rouages de cette rencontre sportive. Ces images des dernières éditions proposent une immersion dans la magie du Tour, le summum du cyclisme. Des mollets boursouflés par l’effort à l’immensité des paysages traversés, tout participe au spectacle, à l’héroïsation de quelques êtres.

Je suis fascinée par ce rassemblement, cet héritage fort, par les marées humaines que traversent les coureurs souffrants, la beauté des montagnes et l’adrénaline provoquée par chaque descente de col​.

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JULIE GLASSBERG > CÉLÈBRES INCONNUS

 

La session portrait est un moment unique que j’affectionne. Je ne crois pas au fait de « révéler une personne » à travers un portrait ; chacune est riche de multiples facettes.

Mais je tente de retrouver une forme d’authenticité et d’honnêteté. Ce n’est pas LA Vérité, mais c’est celle d’un moment partagé. Et cela ne change rien que la personne soit connue ou non, ce sont des humains que je photographie. J’apprécie l’intensité qui se dégage de certaines rencontres, parfois fugaces. Les silences, qui peuvent être gênants, laissent ressortir des aspects touchants.

Je n’aime pas trop diriger même si je m’inspire beaucoup du cinéma pour la lumière, l’atmosphère et les cadrages. Le portrait est un mélange de deux univers, celui de la personne photographiée et le mien, de ce qu’elle veut bien me montrer, de ce que je perçois et ressens. C’est une véritable collaboration.

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EMILIENNE MALFATTO > LE DERNIER EDEN

 

C’est un autre Irak. Inattendu. Les marais de Mésopotamie, dans le sud du pays, font figure de jardin d’Éden, d’oasis en plein désert. Les « Arabes des marais », comme on les nomme, vivent entre roseaux et buffles d’eau dans cette région qui semble hors du temps, où l’on a retrouvé les premières traces d’écriture.

Cet espace est pourtant menacé : après la guerre Iran-Irak, et un assèchement délibéré en 1991, le danger vient aujourd’hui des barrages sur le Tigre et l’Euphrate, les fleuves qui alimentent la zone en eau. Turquie, Syrie, Irak : tous se servent en amont.

Et le réchauffement climatique aggrave la situation. Les marais ne couvrent plus que 3 000 km², contre 15 000 jadis. Si l’eau vient à manquer durablement, les habitants devront partir. Ils seront chassés d’une enclave de paix et jetés dans des zones de troubles. Chassés de l’Éden.

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TORI FERENC > TRAVELLERS

 

Bien qu’ils soient présents depuis des siècles en Grande-Bretagne et en Irlande, les Travellers (« les voyageurs »), un peuple nomade, forment une minorité ethnique qui subit toujours rejet et discriminations. Les médias dominants véhiculent sur eux des préjugés négatifs et la population leur est souvent hostile. Plus de 75% des Travellers se sont fixés maintenant dans les faubourgs des villes, mais ils restent fiers de leur culture. Ils la célèbrent en se réunissant, la famille et la foi étant des notions qui leur sont importantes. Les foires annuelles aux chevaux (certaines remontent au XVIIIe siècle) sont l’un de leurs rassemblements traditionnels, car les Travellers ont été de tout temps un peuple cavalier. À côté des remorques et des utilitaires aménagés en habitation, des caravanes de diseurs de bonne aventure, des antiquaires, des stands de vêtements ou encore des camions de restauration rapide, le temps d’un week-end. Carla avec un poulet pendant la foire aux chevaux (Angleterre, 2019).

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