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CIRCULATION(S) 

ATELIER 3

LE MONDE DE DEMAIN

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MARIE LUKASIEWICZ > BEYOND CORAL WHITE [AU-DELÀ DU CORAIL BLANC]

 

Dans notre imaginaire collectif, les coraux apparaissent comme des talismans contre le mal, des objets de collection convoités ou encore comme des créatures dotées d’un pouvoir de guérison. Dans le monde réel ou dans les fictions, ils fascinent les hommes depuis des millions d’années.

Malgré cela, plus de 40% des récifs coralliens ont été détruits au cours des trente dernières années. Inspirée d’une gravure de Philips Galle datant du XVIIe siècle qui représente le pillage des fonds marins, Marie Lukasiewicz a développé une enquête visuelle en strates sur le blanchiment et la destruction des coraux, ainsi que sur l’exploitation de ses propriétés dans l’industrie parapharmaceutique.

Mélangeant à la fois récits documentaires et créations dans sa pratique artistique, elle remet en question nos habitudes de consommation persistantes et destructrices. Son travail nous murmure que « nous sommes la nature se détruisant elle-même » – Cale Garrido

 

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EUGENE MARTIKAINEN > DOESN'T LOOK LIKE ANYTHING TO ME [ÇA NE RESSEMBLE À RIEN]

 

Les outils actuels d’imagerie technique et scientifique produisent des images qui nous renseignent au-delà de la simple observation. La nature, les propriétés de n’importe quel objet ou encore la géométrie dans l’espace sont décrits avec une précision de pointe. Cependant, ces images scientifiques s’éloignent de ce qui est et peut, en réalité, être perçu par l’œil humain. La numérisation et le traitement algorithmique déforment la perception et l’échelle.

Les couleurs saturées remplacent les couleurs réelles. A l’origine, cette gamme colorée a pour but de fournir des détails sur la composition chimique, la température et d’autres propriétés observées de l’objet. « Doesn’t look like anything to me » explore l’esthétique technique, l’imagerie scientifique et soulève de nombreuses questions sur la distorsion des objets dans un contexte spécifique.

Eugene Martikainen souligne l’ambiguïté de ces nouvelles images, la contradiction causée par l’écart entre l’attente d’un document décrivant la réalité (perçue) et les aberrations provoquées par les outils et méthodes d’observation utilisés​.

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DEBBIE SCHOONE > HOW TO FARM A FISH [COMME ÉLEVER LE POISSON]

 

Nous sommes plus de sept milliards d’humains sur terre. Ce chiffre augmente chaque jour, tout comme nos besoins alimentaires. Si l’agriculture actuelle ne suffit pas à nourrir tout le monde de façon durable, une solution doit bien exister. La recherche scientifique démontre justement que le progrès de l’industrie alimentaire pourrait répondre à ce besoin.

Debbie Schoone explore plusieurs de ces systèmes, généralement fermés au public, mais dont le rôle s’avère déterminant pour l’innovation alimentaire. « How to Farm a Fish » observe la pisciculture, considérée comme le moyen le plus efficace pour modifier notre consommation et réduire voir stopper la pêche de poissons sauvages. À travers une variété d’images et de supports, du livre à l’installation, Debbie Schoone révèle ce sujet délicat et engagé​.

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HENRIKE STAHL > THE DAY WE TURNED AIRINESS INTO A MEMORY [LE JOUR OÙ NOUS AVONS TRANSFORMÉ LA LÉGÈRETÉ EN MÉMOIRE]

 

Il fait nuit à la plage de Beauduc (Camargue). L’insouciance règne, cinq adultes se baignent, fument, dansent. Ils s’émerveillent ensemble du spectacle que la nature leur offre. Sans réaliser qu’un jour ce lieu suspendu n’existera plus.

Ce projet est né du cri d’un parent, prise de conscience de l’ambiguïté d’un monde où l’imprudence des adultes contraste avec l’urgence de nos enfants. Il exprime notre insolence, traduit notre insouciance, celle que nous leur enlevons, que nous gardons précieusement, égoïstes, pour satisfaire nos qualités de vie. A l’origine, aussi, le besoin de se faire pardonner. Henrike Stahl raconte l’histoire d’un paradoxe au travers d’une installation sensible et immersive. Les photographies flottantes, délavées, presque effacées, laissent apparaître un futur qui se noie, insouciance perdue (volée) de nos enfants​.

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LEEVI TOIJA > CONSUMER IN WONDERLAND [CONSOMMATEUR AU PAYS DES MERVEILLES]

 

Avec « Consumer in Wonderland », bienvenue dans le monde merveilleux des centres commerciaux ! Dans leur communication, mieux que de simples espaces dédiés au shopping, ils se définissent comme de véritables lieux de vie, surréalistes et exceptionnels.

En détournant l’imagerie publicitaire et en travaillant le support avec originalité, Leevi Toija remet tout à plat. Il recherche la vraie nature des « malls » et souligne leur atmosphère particulière entre ennui et saturation. Cette série se concentre aussi sur la banalité de ces espaces publics et le paradoxe qu’ils induisent : tout en nous plongeant dans l’anonymat le plus total, les centres commerciaux nous exposent avec violence aux yeux de tous​.

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FÉLIX VON DER OSTEN > EVERY THREE SECONDS [TOUTES LES TROIS SECONDES]

 

Centrée sur le Danemark, « Every three seconds » est un essai photographique sur la viande de porc. Volontairement provocateur, il expose crument les dérives de l’industrie agro-alimentaire et dénonce la consommation de masse.

Le Danemark est l’un des plus grands exportateurs de porc au monde. En 2013, le pays a élevé plus de 29 millions de porcs dans 5 000 exploitations porcines. En 2014, la production devrait augmenter. D’après ces chiffres, il y a environ cinq fois plus de porcs que de Danois au Danemark.

D’où provient toute cette viande et où finira-t-elle ? Felix von der Osten s’attache à montrer comment le porc accompagne la vie quotidienne des danois, jusqu’à établir une relation culturelle avec la viande elle-même.

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MAIJA TAMMI > WHITE RABBIT FEVER [LA FIÈVRE DE LAPIN BLANC]

 

« Alors c’est comme ça, tout ce qui commence doit nécessairement avoir une fin ? » Notre existence est limitée, ou plus précisément, encadrée par le temps. La mort est une expérience primaire qui fait partie intégrante de la vie elle-même. Maija Tammi explore différentes approches relatives à la mort et à la maladie, à travers une pratique visuelle scientifique, et néanmoins poétique et abstraite.

« White Rabbit Fever » est un terme inventé par l’artiste faisant référence à une maladie imaginaire, l’archétype d’une pathologie. La structure de son œuvre gravite autour de deux axes : le premier révèle le déclin et la disparition finale du lapin, et le second montre la croissance des lignées cellulaires humaines immortelles qui ont survécu ou survivront aux patients dont elles ont été extraites. Maija Tammi donne une visibilité au temps à travers la perspective de la vie et de la mort​.

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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