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CIRCULATION(S) 

ATELIER 2

EN QUÊTE DE SOI

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AVAGLIANO CHIARA > VAL PARADISO

 

Chiara Avagliano se sert des souvenirs de sa propre enfance en Italie pour construire la vallée imaginaire de « Val Paradiso », un cadre idéal pour son travail autour des rituels de l’amitié féminine, de l’enfance et de la mythologie. La série nous raconte une histoire à plusieurs entrées autour d’un lac magique, inspiré du lac Tovel qui se colorait de rouge durant les mois d’été à cause d’un étrange phénomène naturel.

Entremêlant la science, la magie et la réalité, Chiara Avagliano positionne le lac comme un puissant symbole mythologique, explorant la manière dont les mondes imaginaires de l’enfance changent et évoluent avec l’âge. Attachée à faire participer sa sphère intime dans sa production, elle rejoue, accompagnée de ses proches et amis, les expériences de sa jeunesse. Dans ce conte de fées moderne, elle exprime l’urgence de retrouver ce qui est perdu à travers un cycle infini de souvenirs répétés, et finalement transformés​.

 

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MARWAN BASSIOUNI > NEW DUTCH VIEWS [NOUVELLES VUES NÉERLANDAISES]

 

Durant l’année 2018, Marwan Bassiouni a visité plus de soixante-dix mosquées à travers les Pays-Bas. Pour son projet « New Dutch Views », il a créé trente photographies de paysages prises depuis l’intérieur des mosquées, à travers leurs fenêtres, en suivant pour chaque prise de vue le même protocole strict. Cette série souligne la diversité de ces lieux mais surtout le contraste apparent avec le paysage hollandais tout aussi diversifié, mais immédiatement reconnaissable.

Le travail de Marwan Bassiouni interroge la manière dont l’islam est représenté en Occident. Il met en évidence cette nouvelle société dans laquelle plusieurs cultures coexistent et se côtoient. « New Dutch Views » est également un portrait symbolique d’une identité Musulmane occidentale émergente​.

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MARVIN BONHEUR > LA TRILOGIE DU BONHEUR

 

Marvin Bonheur a grandi dans ce qu’on a appelé les « no go zone » de la Seine Saint Denis, là où l’espoir est une denrée rare. Comme tout son entourage, il traîne, il joue et comprends vite qu’il portera toute sa vie ce qu’il est et d’où il vient. En 2014, il entame son projet « Alzheimer », une série sur des lieux hantés du 93, réalisée avec un appareil compact argentique 35 mm. Dans le second volet, « Thérapie » il poursuit sa quête de compréhension de ce territoire et de sa propre identité.

Aujourd’hui, il clot la trilogie avec ce chapitre « Renaissance » une revanche en images qui pointe encore la stigmatisation des origines et les stéréotypes. Avec fierté et parfois un peu de nostalgie, Marvin Bonheur nous livre dans sa « recette du bonheur » en trois étapes, la vision de son monde, un regard assumé et sincère sur la vie en banlieue​.

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NATHALIE DÉPOSÉ > LA FRONTIÈRE

 

En 1932, à l’âge de dix ans, le grand-père de Nathalie Déposé fuit l’Espagne et la misère pour traverser seul la frontière. C’est en France, quelques années plus tard, qu’il rencontre celle qui deviendra la grand-mère de l’artiste. Après la mort de son grand-père, Nathalie Déposé se rend compte que personne n’a la même version de son parcours. Ainsi confrontée à la fragilité du souvenir, elle décide de regrouper les éléments dont elle dispose et de raconter cette histoire avant qu’elle ne s’efface complètement.

Elle refait son trajet, creuse et étudie les différentes strates de sa mémoire à partir de photographies de la frontière qu’il avait précieusement gardées, ainsi que de deux vidéos qu’elle a elle-même tournées vingt ans plus tôt. Sur cette frontière, fragile liseré entre réel et imaginaire, elle remonte le fil d’une histoire intime ancrée dans l’histoire collective​.

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IOANNA SAKELLARAKI > THE TRUTH IS IN THE SOIL [LA VÉRITE EST DANS LE SOL]

 

Inspirée par le chant des lamentations dans la Grèce antique, Ioanna Sakellaraki a vécu auprès des dernières communautés de pleureuses traditionnelles de la péninsule du Magne afin de saisir des traces du deuil et du chagrin. Son projet « The Truth is in the Soil » répond à une réflexion personnelle autour du deuil impossible de son père et de sa propre construction dans sa culture et sa famille. En rapprochant son expérience personnelle des performances dramatiques des pleureuses, elle étudie la subjectivité spirituelle des rites funéraires grecs. Ces images aux supports originaux sont un ensemble de transition entre l’état de chagrin et l’état de libération vis-à-vis de la mort.

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NICOLAS SERVE > ETHANOL

 

Se sentant peu à peu glisser dans la dépendance à l’alcool, Nicolas Serve prend la décision d’entrer en clinique de désintoxication un jour de janvier 2019. Il se trouve à la fois dépassé mais clairement conscient de la place que tient dans sa vie quotidienne cette addiction que l’on définit comme l’une des plus sévères. À la manière d’un journal intime, la photographie va l’accompagner dans cette période trouble ponctuée de manque, de traitements, de rencontres. « Ethanol » est une série d’impressions, d’instantanés, de formes plus ou moins abstraites qui traduisent un état de transition ambiguë : entre fragilité et force, entre honte et fierté. C’est un combat lent, sourd, avec soi-même que Nicolas Serve a choisi de fixer par l’image.

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VERA HADZHIYSKA > WITH THE NAME OF A FLOWER [AVEC LE NOM D’UNE FLEUR]

 

« With the name of a flower » est une enquête sur les changements de noms imposés à la population musulmane en Bulgarie entre 1912 et 1989. Ce projet tient compte d’un contexte historique, politique et idéologique large et complexe. Il témoigne également de la vision intime d’une famille en décryptant les souvenirs des protagonistes et de leurs descendances, directement affectées par ces changements de noms. À travers l’usage de la photographie, de la performance, d’une installation son et vidéo, d’archives et d’objets, Vera Hadzhiyska lève le voile sur cette partie méconnue de l’histoire bulgare. Elle interroge aussi les effets des solutions imposées par l’État sur la construction de l’identité et la mémoire de plusieurs générations de musulmans bulgares. Ce projet vise à souligner les traces laissées par ces événements dans la culture actuelle, la religion et l’identité du pays.

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ALBA ZARI > THE Y

 

Alba Zari utilise la photographie comme moyen d’investigation et d’auto-analyse pour rechercher son père qu’elle n’a jamais connu. Le Y manquant. À 25 ans, elle découvre qu’elle n’a pas le même sang thaïlandais que son frère. Elle ne possède alors que quelques indices sur l’identité de son père : son nom, sa nationalité irakienne et son poste chez Emirates Airlines. Après un test ADN et une collecte exhaustive de documents officiels, elle découvre l’existence d’un père américain légal, Gary, un sans abri qu’elle rencontre à Los Angeles. Puis elle passe en revue son album de famille pour identifier les caractéristiques physiques héréditaires qui n’appartiennent pas au code génétique de sa mère. Se basant sur la physiognomonie et son principe d’exclusion, elle crée l’avatar 3D de ce père biologique inconnu à partir de son propre visage modélisé en relief. A ce jour, cela reste la seule image de celui qui se nomme Massad, qui ne vit pour l’instant que dans le monde virtuel.

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LIBOSKA & SOLARSKI > CUT IT SHORT [COUPEZ COURT]

 

Tomasz Liboska et Michal Solarski sont originaires d’une petite ville du sud de la Pologne, qui les a vu grandir et entrer dans l’âge adulte il y a vingt ans. C’était le début des années 1990 et il n’y avait qu’une voie à suivre pour être « cool » : déclarer la guerre à son coiffeur, s’habiller avec des rayures, et plonger au cœur de la révolution Grunge. Seuls l’amitié et les rêves comptaient. Mais avant même qu’ils n’aient eu le temps d’apprendre les règles du jeu, c’était déjà fini … Chacun trouva son bonheur bien loin de la petite ville qu’ils avaient l’habitude d’appeler leur « maison ». Ils reviennent aujourd’hui dans cet endroit si familier pour essayer de reconstruire les événements de leur passé.

Le titre de la série « Cut it short » fait référence à une vieille tradition slave appelée postrzyżyny. Les cheveux des jeunes garçons sont coupés en gage d’obéissance pour marquer leur entrée dans l’âge adulte. Un rite de passage en quelque sorte​.

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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