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BOURSE DU TALENT

PORTRAIT

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TIAN JIN > LES HERBES FOLLES

Né en Chine dans les années 1980, où la politique de l’enfant unique était la plus stricte, Tian Jin a consacré son travail documentaire aux enfants abandonnés par leurs parents dans les gares ou les hôpitaux. Comparés par le photographe à des « herbes folles » qui poussent sans soutien et dans des conditions d’extrême précarité, ces enfants fragiles retrouvent à travers son regard une présence. Sillonnant les orphelinats, les léproseries et les villages désolés de la Chine profonde, Tian Jin met en lumière ces âmes oubliées.

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TIAN JIN > LA MALÉDICTION EMPORTÉE PAR LE VENT

Tian Jin poursuit son travail sur les laissés-pour-compte de la Chine contemporaine dans un second projet sur les villages lépreux de la Chine. Dans la Chine ancienne, les patients atteints de lèpre étaient méprisés, considérés comme touchés par la malédiction emportée par le vent et leur malheur était considéré comme le châtiment de Dieu. Être chassé ou tué était leur destin. Mis en quarantaine par le gouvernement dans des villages, les lépreux soignés à la dapson à partir des années 80 ont pu ensuite choisir de quitter leurs villages une fois guéris. Cependant, la plupart d’entre eux n’en sont jamais partis. Actuellement, le projet est toujours en cours et prévoit de prendre comme échantillon 63 villages de lèpre dans 9 provinces différentes.

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CHRISTOPHE MEIREIS > DES VISAGES ET DES PEINES

Au delà de nos frontières, 60% de la population mondiale vit encore sous le joug d’une justice qui tue. En France, l’abolition de la peine de mort a été un long combat porté par des humanistes. Aujourd’hui, la montée du populisme ainsi que la propagation du terrorisme nous montrent combien cet acquis semble fragile dans l’opinion publique.

Depuis plusieurs années, Christophe Meireis va à la rencontre de détenus condamnés à la peine de mort dans les nombreux pays où celle-ci est l’instrument de la répression politique et de la discrimination liée au genre ou à la religion. Selon l’ONG Ensemble contre la peine de mort, plus de 20.000 condamnés à mort attendraient leurs exécutions dans des conditions de détention souvent bien en deçà des normes internationales. Des visages et des peines révèle entre autres les destins d’Antoinette, N’Dume, Joaquin, Lin-Xun, tous unis par une sentence commune.

Ils nous apostrophent dans une galerie de portraits impassibles et d’histoires poignantes. L’utilisation de la chambre 4x5 nécessite une rigueur particulière et une certaine lenteur. Ce temps long de la pose s’affirme comme un contrepoint au temps court d’un procès expéditif, une possibilité offerte aux condamnés de clamer leur innocence. La photographie peut ainsi faire lumière là où la justice est absente.

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ALESSANDRA CAROSI > LIRE L’AIR

Comment, pour un occidental, traduire et exprimer le moi japonais sans en perdre le sens ? Comment décrire les fleurs d’une composition ikebana ? Quels sont les mots pour raconter l’échange entre Japonais ? Au-delà de l’anthropologie, Alessandra Carosi, européenne et italienne, nous parle d’un Japon des plus intimes. Celui que l’on ne dit pas. Celui qui ne se dévoile jamais. Car même une fleur ne vous dira pas ce qu’elle vous présente. Alessandra Carosi parvient ainsi par la photographie à décrypter la gestuelle nippone. Sans discours superflus, ses images déroulent les vrais rapports humains, ceux que l’on ne formule pas car la pensée du regard voit ailleurs. La photographie perçoit au-delà des mots.

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