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Affiche Bourse du talent 2019 v2.jpg

BOURSE DU TALENT

MODE & TRANSVERSALITÉ

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CHENG HUANFA > MATERNITÉ

S’inscrivant dans un travail au long cours consacré à sa femme Zhiyu, le photographe la met cette fois en scène au moment de sa grossesse et l’habille de vêtements censés accentuer ses changements physiologiques. Il met en dialogue ces portraits avec des natures mortes d’objets aux textures organiques, similaires à la peau, et les dévoile comme autant de métaphores des évolutions de la femme enceinte, entre fragilité et vitalité.

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FLAMINIA REPOSI > L’AMOUR UNI(QUE)

En 2016, l’Italie est le dernier pays d’Europe occidentale à accorder l’union civile aux homosexuels. Deux ans plus tard, le soir même de l’investiture du gouvernement italien le 1er juin 2018, le nouveau ministre de la famille, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue, semble vouloir revenir sur cet acquis en déclarant au journal Il Corriere della Sera : « Les familles arc-en-ciel [symbole des mouvements homosexuels] n’existent pas dans la loi italienne. La famille naturelle est attaquée. [Les homosexuels] veulent nous dominer et effacer notre peuple. ».

Avec sa série L’Amour Uni(que), la photographe Flaminia Reposi souhaite répondre à ces positions idéologiques en montrant que même si l’amour peut avoir plusieurs visages, sexes, couleurs ou âges, il reste un sentiment universel. Flaminia Reposi s’invite chez des couples pour témoigner de leur union. Une union renforcée visuellement par leurs poses, et des vêtements en harmonie avec leur intérieur. Dans la mise en scène, les duos jouent ici leur propre rôle en gravitant l’un autour de l’autre par des jeux de regards et des poses qui se déploient dans un univers onirique, coloré et décalé, inspiré du Surréalisme et du Pop art.

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MATEI FOCSENEANU > ICI C’EST L’AQUARIUM, DEHORS C’EST L’OCÉAN

Avec Ici c’est l’aquarium, dehors c’est l’océan, Matei Focseneanu a voulu redonner une visibilité aux femmes détenues, en marge de la société. Évitant une approche stigmatisante, il invite dans ses images les femmes incarcérées à la prison de la Tuilière à Lonay en Suisse à se mettre en scène avec divers vêtements à oublier un temps la discrétion et l’uniforme qu’impose l’univers carcéral. Dans une chorégraphie de mouvements et de couleurs, il veut sublimer les conditions de vie des détenues dont on ne verra ici jamais le visage. Sur un fond blanc qui rappelle autant le studio photographique que l’identité gommée par l’univers carcéral, les modèles s’expriment sans entraves.

La rencontre est fondamentale pour le photographe et ses images sont le fruit d’une alchimie intrigante, déroutante, parfois effrayante, prise au cœur de la vibration du collectif. La relation à l’autre, qu’elle soit fugace ou prolongée, implique une métamorphose des êtres de part et d’autre de l’objectif.

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