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FESTIVAL L’HOMME ET LA MER 
TREFFIAGAT

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ALINE ESCALON > DEVENIR OCÉAN

 

Devenir Océan est une série photographique qui propose une interprétation visuelle d’un conte soufi anonyme : « On dit qu’avant d’entrer dans la mer, la rivière tremble de peur. Elle voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer la ferait disparaitre à jamais (…). Pourtant, ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur la quittera. Parce qu’alors seulement, la rivière saura qu’il ne s’agit pas de se diluer dans l’océan, mais de devenir océan ».

Apnéiste, Aline Escalon explore dans son travail aventure au féminin, contemplation, confiance et cocréation. Elle propose un regard poétique et intime sur la dualité́ de l’eau, à la fois fascinante et effrayante, et s’engage dans de nombreuses collaborations en spectacle vivant et pour le cinéma.

Cette série propose un espace-temps entre réel et imaginaire. Le récit d’un autrement, proposant d’incarner le lien poétique et précieux entre l’être humain et l’océan​.

 

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MAHKA ESLAMI > TALES OF WOMEN AT SEA

 

Près de 10% des personnes tentant la traversée de la Méditerranée centrale (route migratoire la plus meurtrière au monde avec 56000 morts en dix ans) sont des femmes. Mais leurs histoires et leurs voix sont rarement documentées. Embarquant pour un mois sur le Geo Barents, bateau affrété pour les opérations de sauvetage de Médecins Sans Frontières, Mahka Eslami a photographié et enregistré les spécificités des parcours de rescapées, souvent accompagnées d’enfants, et les épreuves rencontrées sur les routes de l’exil. À bord, dans un temps qui est à la fois celui du répit et de métamorphoses sur la voie de l’émancipation, matérialisée par un accouchement sur le bateau, émergent une pluralité de récits, où affleurent autant les raisons du départ (mariages forcés, violences domestiques…) que les espoirs d’une vie meilleure.

 

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VIRGINIE SEILLER > LA VRAIE VIE DES SIRÈNES

 

Avant même d’être photographe, Virginie Seiller a toujours été fascinée par l’eau, ses reflets, son mouvement. Elle aime explorer les interactions entre les peuples et leur environnement aquatique.

Sur l’île de Taiwan, les croyances et la culture populaire recèlent de nombreux contes et légendes sur des créatures fantastiques vivant dans l’océan. C’est là que Virginie a rencontré les 4 sirènes de l’Ocean Park de Hualien, sorte de Disneyland aquatique, qui lui ont expliqué leur métier. Devenir sirène à temps plein demande une bonne condition physique et une formation… Il faut évoluer avec grâce sous l’eau, et développer des performances d’apnéiste. Elles enchaînent entre 3 et 4 shows d’une vingtaine de minutes par jour.

Suscitant à la fois crainte et fascination, les mythiques sirènes évoquent la liberté, le mystère et la connexion avec l’environnement. Un monde de l’eau qu’il est plus que jamais essentiel de préserver​.

 

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JEAN-PIERRE GÉLOT > APRÈS LA PÊCHE, UNE AFFAIRE DE FEMMES

 

Aux premières lueurs de l’aube, sur la plage de Ngwe Saung, le long de la côte est du Myanmar, les femmes sont poudrées. Sur leurs joues, elles ont déjà étalé le Thanaka, une protection solaire naturelle à base d’écorce d’arbre. Elles se dirigent vers la plage pour accueillir les hommes et décharger les bateaux, après une nuit en mer. Jean-Pierre Gélot va puiser là les images de cette série, touché par le ballet des femmes s’affairant autour des pêcheurs. Il rend hommage à leurs gestes séculaires.

Dans ce pays qu’il connait bien (quatre voyages depuis 2003), il témoigne du rôle primordial des femmes à terre. Elles récupèrent le poisson fraîchement pêché et les disposent sur des bâches bleues, où il séchera au soleil. Ce sont elles aussi qui vendent les produits de la pêche directement sur la plage et aux marchés locaux. Leur travail ne s’arrête pas là : elles fabriquent également les hameçons, perpétuant ainsi un savoir-faire transmis de génération en génération​.

 

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CÉLINE RAVIER > L’ANTRE D’ESSAOUIRA

 

Ancré dans l’histoire du Maroc depuis le XVIIIe siècle, le port de pêche d’Essaouira révèle une autre facette de son existence à la nuit tombée. Les derniers visiteurs s’éloignent, les pêcheurs font leurs dernières ventes aux clients tardifs, et le marché se vide peu à peu de son agitation diurne.

C’est alors qu’une autre activité commence pour ce port traditionnel, plus discrète mais tout aussi vivante : les préparatifs pour la prochaine sortie en mer. Des hommes et des femmes en mouvement, des déplacements incessants dans une routine presque silencieuse… Céline Ravier s’attarde sur la question de la place que chacun occupe (ou pas) dans le monde. Elle témoigne de ce ballet harmonieux et rythmé. Juste avant que les embarcations ne quittent le quai, une à une, prêtes à affronter une nuit de labeur au large​.

 

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JULIE WINTREBERT > CRAZY BEACHES

 

« Lorsque les premiers corps se mirent en mouvement, une marée humaine envahit la plage. Les parasols s’ouvraient tels des yeux étonnés, tandis que les serviettes multicolores s’étalaient comme des œuvres d’art, dessinées par des mains impatientes. La mer, avec ses vagues jubilatoires, allait devenir un champ de bataille. Dans le tumulte, les enfants s’égaraient, perdus parmi les bras tendus des vacanciers. Ils chantaient des hymnes à la naïveté, croyant à la magie des châteaux de sable. Les adultes filtraient le réel pour ne conserver qu’un reflet perfectible de leur bonheur. La plage était devenue un décor de théâtre, une scène où chacun jouait son rôle sans jamais voir l’autre. Peu à peu, le vent commença à disperser les préoccupations, les mélodies s’unirent en un chant collectif. L’illusion d’enfer ou de paradis se dissipa lentement. Les corps fatigués regagnaient le rivage, chacun portant en lui une parcelle de ce chaos organisé, à la fois éphémère et éternel. »

 

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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