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FESTIVAL L’HOMME ET LA MER 
CÔTÉ MER

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MATHIEU MÉNARD > DE SEL ET DE VIE, FEMMES DE LA MER

 

Pour Mathieu Ménard, cette série est un engagement au long cours. Il a consacré plus de deux ans à documenter le travail de ces femmes de la mer. Effectuant de nombreuses recherches, tissant des liens progressivement, il est parti à leur rencontre aux quatre coins de la Bretagne. Ses images témoignent de leur passion pour leur métier, la richesse et la complexité de leur vie professionnelle.

Qu’elles soient pêcheuses ou charpentières, sauveteuses ou ostréicultrices, capitaine au long cours ou manœuvrier sur une frégate de la Marine nationale, elles naviguent au-delà des clichés conventionnels. Chacune y apporte une sensibilité particulière et entretient une relation intime avec la mer.

En explorant ces vies maritimes, Mathieu Ménard souhaite faire un focus sur la diversité et la singularité de ces femmes. À ses yeux, la mer ne possède pas de genre, mais offre une myriade d’aventures humaines​.

 

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NATALYA SAPRUNOVA > MENACES SUR LES INUVIALUITS

 

Cette série d’images prises au Canada entre 2022 et 2024 montre la réalité de l’érosion côtière dans le Nord-Ouest. Natalya cherche ainsi à encourager une prise de conscience collective sur les impacts du réchauffement climatique. Depuis 2019, elle retrace la route du Grand Nord, celle de son enfance. Avec un appareil photo et un carnet, elle travaille seule, sur le long terme, souvent dans des conditions extrêmes.

Dans le Grand Nord, la fonte du permafrost (terre gelée) entraîne l’effondrement des sols, des bâtiments ainsi que des inondations. Elle libère des sédiments, des matières organiques, du méthane, du CO2 et des métaux lourds provoquant l’acidification des eaux. La vie marine, mais aussi les éco-systèmes arctiques sont en danger. Et les populations autochtones, comme les Inuvialuits (Inuits de l’ouest canadien) sont menacés car ils dépendent de la pêche et de la chasse pour leur subsistance et leur mode de vie. En outre, des bactéries anciennes et des virus peuvent être libérés suite à la fonte du permafrost, exacerbant encore les risques​.

 

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HÉLÈNE DAVID > LA MARÉE DE NOËL

 

À l’aube des années 2000, alors jeune photographe inspirée par la lecture d’Anita Conti, Hélène David souhaite documenter la pêche hauturière. La rencontre avec Carole Boisson, première femme « patron » de chalutier semi-industriel, sera décisive. Grâce à elle, la photographe va tisser un fil rouge qui lui est cher : celui qui relie les femmes autour de la haute mer. Avec elle, Hélène David fera le premier embarquement d’une longue série à venir dans l’Atlantique Nord.

Cette première marée, le soir du réveillon de Noël, sera un baptême de tous les dangers. En effet, lorsque Carole, Hélène et tout l’équipage de l’Albert-Granet appareillent depuis le port de Lochinver (Écosse), les conditions météorologiques sont exécrables. Les traits de chalut sont difficiles, les prises de vues nauséeuses. Le chalut va même s’accrocher par le fond, les câbles vont casser… 300 000 francs engloutis.

Au-delà de cette rencontre avec les éléments déchainés, cette série témoigne tant des conditions de travail et de vie des marins que d’une complicité scellée par une forme d’expérience initiatique. Carole est aujourd’hui capitaine de port à Lorient, sa fille Chloé, marin militaire​.

 

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DELPHINE ALEXANDRE > PETITE CÔTE

 

Premier voyage au Sénégal pour Delphine Alexandre. Avant son départ, elle mène un travail de recherche pour valider la pertinence du sujet et son ancrage local. Son choix se porte sur M’Bour, deuxième port du pays, pour documenter la pêche artisanale. Jadis essentielle à la subsistance des familles, cette activité a longtemps été le pilier économique des communautés côtières. Mais depuis les années 1980, la surpêche, l’industrialisation et les accords internationaux ont vidé les eaux, plongeant les pêcheurs dans la précarité. Face à la raréfaction des ressources, de nombreux jeunes quittent le pays, espérant un avenir meilleur.

Sur place, les premiers échanges avec les pêcheurs sont tendus. Pour gagner leur confiance, elle adopte une approche discrète, revenant quotidiennement à différentes heures jusqu’à se fondre dans le décor. Peu à peu, une forme d’acceptation, voire de protection, s’installe. Elle capte alors des visages marqués par l’épuisement et choisit des plans larges pour témoigner du rythme intense du port​.

 

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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