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FESTIVAL LES FEMMES S’EXPOSENT
CÔTÉ PLAGE

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LAURA STEVENS > ÉCLATS D’OMBRES (PORTRAITS)

 

Laura Stevens nous plonge dans un univers cinématographique dont chaque personnage semble être le héros d’une intrigue poétique vue à travers un prisme sombre et tendre. Son travail est pétri de sensibilité et de grâce : elle suspend les mouvements de ses modèles, les fige dans une action interrompue. Architecte de la lumière, dotée d’un regard pictural, elle utilise la photographie pour révéler la profondeur émotionnelle et le drame intérieur de ses sujets. Cette collection de portraits singuliers, qui peuvent rappeler la peinture flamande, est un aperçu de la pratique de l’artiste. Sont rassemblés ici les visages de personnalités célèbres ou de héros inconnus, capturés au fil des ans. Certaines œuvres sont exposées pour la première fois.

 

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NATALIE KEYSSAR > ESCARAMUZAS DE CALIFORNIE

 

L’escaramuza charra est la seule épreuve féminine des charreadas, les démonstrations publiques de la charreria mexicaine. Cette compétition équestre traditionnelle proche du rodéo, inscrite au patrimoine culturel immatériel par l’Unesco, puise ses racines dans les techniques d’équitation des colons espagnols, les éleveurs de bétail indigènes y ayant ajouté un style unique. Vêtues de costumes colorés en hommage aux femmes de la révolution mexicaine, les escaramuzas montent en amazone et exécutent des figures précises, souvent à grande vitesse. Leurs prouesses sont indiscutées. Aux États-Unis, cette discipline est suivie par de nombreuses équipes d’Américano-Mexicaines qui vivent pleinement leur double identité. Un exemple de préservation culturelle qui défie les stéréotypes négatifs sur les immigrants d’Amérique centrale de l’administration Trump.

 

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CAMILLE MICHEL > INUGHUIT, GARDIENS DES GLACES

 

À Savissivik, un village isolé au nord-ouest du Groenland, vit une communauté d’une cinquantaine d’Inughuit, représentants du peuple autochtone le plus septentrional du monde. Ce sont les derniers chasseurs des glaces, témoins directs des changements climatiques. Ils luttent pour préserver leur mode de vie millénaire et leur identité face à la réduction drastique de la banquise, s’adaptant avec ingéniosité tout en préservant leur fragile écosystème. Leur rapport intime à la nature fait d’eux des pionniers du développement durable, des symboles de l’harmonie possible entre un être humain responsable et son environnement. Gardiens de la deuxième calotte glaciaire de la Terre, ils nous incitent à repenser notre relation à la planète face à la crise écologique mondiale. Mais le territoire groenlandais est au centre des ambitions géopolitiques des grandes puissances…

 

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PALOMA LAUDET > LE SECRET DES SIRÈNES

 

Le lac Kivu, situé entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), est le témoin silencieux de plus de trente ans de conflits entre les deux pays. Depuis le génocide perpétré contre les Tutsis dans le « pays des mille collines », en 1994, jusqu’à la prise de Goma, en janvier 2025, par les rebelles du M23 en RDC, soutenus par le Rwanda, les tensions persistent. Pourtant, ce lac demeure un lien indéfectible pour les deux millions d’habitants qui vivent sur ses rives. Chaque nuit, les pêcheurs rwandais comme congolais s’y retrouvent pour capturer des sambazas (petites sardines), activité vitale pour l’économie locale. La légende raconte qu’une déesse sirène, médiatrice entre le monde des vivants et les esprits des ancêtres, habiterait ses profondeurs. Mais combien de corps la sirène devra-t-elle encore recueillir au fond de ses eaux avant que la paix ne revienne ?

 

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JÉRÔMINE DERIGNY > L’OCÉAN BOUILLONNANT

 

Célèbres pour leur beauté unique et leur rareté, les perles noires dites « de Tahiti » sont le symbole de la Polynésie française. Chacune d’entre elles est unique : son éclat, sa brillance, sa couleur irisée verte, bleue, jaune ou même rouge conditionnent sa valeur. Mais le changement climatique perturbe l’océan, augmente la température des eaux lagunaires, et la perliculture, principale ressource de nombreuses familles, est très éprouvée. Sur Mangareva, la plus grande île de l’archipel des Gambier, le collectage de larves d’huîtres perlières a drastiquement baissé depuis quatre ans. S’il n’y a plus de naissains à greffer… il n’y a plus de perles à récolter. Selon l’Ifremer, la température létale des huîtres Pinctada margaritifera au stade larvaire est de 29 °C. Elle est désormais atteinte régulièrement dans les lagons.

 

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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