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FESTIVAL LES FEMMES S’EXPOSENT
CÔTÉ VILLE

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MAUD DELAFLOTTE > LE COTON, UNE HISTOIRE AMÉRICAINE

 

La culture du coton est profondément ancrée dans l’histoire des États-Unis d’Amérique marqués par des récits de prospérité et de souffrance. Depuis les vastes champs du Sud, cette production a façonné le paysage économique et social du pays, symbolisant à la fois l’oppression et la résilience. Pour tenter de comprendre la représentation du coton dans les États du Sud aujourd’hui, et raconter comment les communautés vivent avec ce passé, la photographe a suivi plusieurs familles emblématiques. En Alabama, à Tanner, la famille Bridgeforth, noire et descendante d’esclaves libérés, a développé, depuis 1877, la plus grande exploitation de l’État. Non loin, les cultivateurs blancs, descendants, eux, des premiers producteurs de coton, poursuivent cette activité tout en faisant face aux défis actuels liés à la mécanisation et aux changements climatiques.

Un reportage réalisé en octobre 2024 pour « le Figaro Magazine ».

 

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LYNN S.K. > À CHAQUE FOIS, L’HISTOIRE TE RATTRAPE

 

Plus de soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, j’ai voulu documenter les mémoires transgénérationnelles liées à la colonisation et à la guerre, à la croisée de l’intime et du collectif. Du Grand Paris à Marseille, j’ai photographié et recueilli les témoignages de celles et ceux qui font partie des 7 millions de Français.e.s qui ont vécu ou hérité de ces histoires, qu’iels soient franco-algérien·ne·s, juifs et juives d’Algérie, pieds-noirs ou descendant·e·s de harkis et de militaires français. Ensemble, nous nous sommes posé la question de ce qui a été transmis, oublié ou transformé. Comment le lien s’est fait entre des générations souvent assignées au silence et les plus jeunes, qui tentent de se construire à travers des héritages complexes.

 

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SAFIA DELTA > DES BRUMÉES TERRESTRES

 

Les mémoires se fossilisent, formant une couche sous nos pas. Quelque part entre archives et paysages, elles affleurent, lieux de sédimentation de vies enfouies, telles les falaises des Vaches noires. Depuis son essor touristique en 1905, Houlgate suit un rythme semblable aux marées, portée par une vague migratoire saisonnière. Photographies issues de corpus vernaculaires, archives familiales et prises de vue s’entremêlent pour former les strates de cette exploration visuelle où le photomontage – pratique en vogue quand la commune prit sa nouvelle identité – relie époques et imaginaires. À l’image du potentiel de réinvention de la ville, j’établis un dialogue entre le rural et le balnéaire, le personnel et le collectif, pour construire un entre-deux narratif, reflet du flux qui continue de façonner les histoires de Houlgate et de ses habitant·e·s.

 

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ISABEAU DE ROUFFIGNAC > LES TROP JEUNES ÉPOUSES DES MOUSSONS

 

Le Pakistan fait partie des dix pays les plus vulnérables au changement climatique. Les moussons sont de plus en plus violentes, et les inondations, fréquentes. Celles de 2022 ont touché plus d’un tiers du pays et causé de terribles dégâts. Plusieurs millions de personnes en ont été affectées : des centaines de milliers de maisons ont été détruites, des cultures, ravagées, des terres agricoles, englouties. Ayant perdu toutes leurs récoltes et leurs moyens de subsistance, de nombreux villages ne s’en sont jamais relevés. Des millions de personnes ont afflué sur les routes, laissant leur foyer derrière eux. Pour survivre, certaines familles n’ont pas eu d’autre choix que de marier leurs filles, parfois très jeunes. Malgré les efforts du gouvernement pour limiter ces mariages forcés, le nombre d’« épouses des moussons » augmente à chaque nouvelle catastrophe .

 

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YAMA NDIAYE > NATAAL [MOT WOLOF SIGNIFIANT « IMAGE »]

 

Dans cette série, réalisée entre le Sénégal et la France, Yama Ndiaye explore les notions d’appartenance, de mémoire et de représentation. Ses images sont nées de souvenirs familiaux, d’instants vécus et de silhouettes croisées, dans un entremêlement de mises en scène, photographies de terrain, images d’archives et recherche plastique. C’est un véritable voyage introspectif et sensoriel qui se déroule dans des compositions au langage hybride, où corps, textile, fragments du quotidien et figures humaines s’entrelacent, laissant place à de multiples lectures. Yama Ndiaye interroge son identité, et le concept dans son ensemble. Elle invite à la réflexion, ouvrant un espace de résonance où d’autres peuvent, à leur tour, se reconnaître en miroir.

 

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© 2017 Eric Poulhe Photographie

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