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FESTIVAL L’ŒIL URBAIN
CENTRE-VILLE, CÔTÉ VIEUX CORBEIL

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RAYMOND DEPARDON > ARCHIVES DES J.O. DE MEXICO À MUNICH

 

En 1964, Raymond Depardon est depuis quatre ans salarié en tant que photographe reporter pour l’agence Dalmas.

Il est alors envoyé à Tokyo pour couvrir les Jeux olympiques d’été et fait ainsi ses premiers pas de photographe de sport. Essai gagnant puisqu’il officiera finalement durant 5 olympiades, jusqu’aux Jeux de Moscou en 1980.

Lors de ces évènements, le célèbre photographe apprend que, pour saisir la beauté du moment, il faut le devancer. Ainsi parvient-il à immobiliser l’exploit, la force et l’émotion extrême : l’athlète américain Bob Beamon, médaillé d’or du saut en longueur protestant contre la discrimination raciale aux États-Unis en serrant le poing à Mexico (1968), la prise d’otages de neuf participants olympiques israéliens à Munich (1972), la grâce et la perfection de la gymnaste roumaine Nadia Comăneci à Montréal (1976)… des images désormais gravées dans l’histoire du sport.

 

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NATHALIE CHAMPAGNE > LUDIVINE : FIGURES IMPOSÉES, FIGURES LIBRES

 

Le projet Ludivine : figures imposées, figures libres documente de manière intimiste le parcours de Ludivine Malle, athlète de roller artistique. Il prend pour toile de fond sa dernière saison sportive, ainsi que les mois qui suivent cette retraite.

Ce projet s’intéresse à la façon dont Ludivine a fait face au traumatisme des années de violences sexuelles subies par son ex-entraîneur. Comment le milieu sportif, théâtre de ces drames, peut-il offrir une possibilité de résilience ? Que représente une dernière saison sportive dans le contexte de ce passé ? Comment rencontrer cette jeune femme au-delà de son histoire ? Comment ce parcours personnel peut-il devenir une source d’inspiration pour d’autres femmes ?

J’interroge la notion de résilience, la place du sport en tant que vecteur de « rédemption », mais également terrain de drames et le pouvoir de la libération de la parole comme source d’inspiration pour d’autres victimes. À travers l’histoire intime de Ludivine, ce projet souhaite parler à toutes les victimes de violences. Il a pour ambition de passer de l’intime à l’universel. Ce projet est soutenu par la Fédération française de Roller Sports​.

 

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AMANDINE LAURIOL > AZADI (LIBERTÉ)

 

Marzieh est une jeune réfugiée afghane de 21 ans. Elle a grandi entre l’Iran et l’Afghanistan.

Six mois après l’arrivée des Talibans dans son pays, le 15 août 2021, elle prend la fuite. Ce sera la France qui lui roposera en premier un visa pour un refuge. Sa famille, elle, sera accueillie par l’Allemagne quelques mois plus tard.

Très révoltée par la situation des femmes dans son pays d’origine, elle continue son combat depuis la France, à travers sa présence dans différentes manifestations et congrès. Ses interventions de plus en plus remarquées lui permettent de recevoir la médaille de l’Assemblée nationale en octobre 2023 et d’être invitée à l’événement du Prix Nobel en décembre de la même année.

Pratiquant le Taekwondo (art-martial coréen) dans l’équipe nationale d’Afghanistan elle a repris les entraînements, à peine arrivée en France dans un club de la région parisienne qui travaille régulièrement avec des réfugiés. Après une année au sein du club de Van Thuyne, elle est recrutée dans l’équipe de France de Taekwondo, mais également dans l’équipe olympique des réfugiés (Refugee Olympic Team) qui lui permet de participer aux Championnat du monde. Un passage obligatoire dans l’espoir de concourir ensuite aux Jeux olympiques de Paris qui se dérouleront en juillet 2024. L’un de ses plus grands rêves.

Depuis son arrivée, Marzieh se relève de son passé et se découvre de plus en plus en tant que femme, sans interdits, sans tabou et en complète assurance. Elle n’oublie pas pour autant son combat pour les femmes de son pays.

 

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CHARLES THIEFAINE > SINAN ET NEBRAZ

 

Sinan et Nebraz est une série photographique portant sur le bodybuilding à Mossoul, ancienne capitale de l’État islamique en Irak. Les photographies racontent le vent de liberté qui souffle sur la ville et ses habitants peu après la fin de la guerre.

Les commerçants rouvrent leurs portes au milieu des ruines. Les milliers de déplacés tentent de retourner chez eux. Les habitants de Mossoul déblayent eux-mêmes les rues. C’est dans ce contexte d’après-guerre que des millions d’Irakiens, comme Sinan et Nebraz, peuvent à nouveau vivre leur passion, voyager dans le pays, participer à des compétitions sportives.

 

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CYRIL ZANNETTACCI > CITIUS, ALTIUS, FORTIUS

 

Cyril Zannettacci présente un travail unique sur le tissu associatif sportif de Corbeil-Essonnes. Entre 30 et 35 portraits des clubs associatifs de la ville, avec une technique étonnante, mixant les personnalités du monde sportif et le territoire de la ville.

Lors d’une première séquence de prises de vue en studio sur fond noir, les sportifs sont dans l’effort et bougent, Cyril Zannettacci photographie au flash pour figer les mouvements. Les images et poses sont pensées en fonction du repérage dans la ville pour jouer avec l’architecture des lieux photographiés. Le fond noir permet lors de la projection de mettre en avant la figure du sportif.

Une deuxième séquence consiste à projeter dans l’espace urbain les portraits réalisés la nuit à l’aide d’un vidéo projecteur puissant, pour photographier ces images en pause longue au moyen format afin d’avoir un rendu très détaillé. Chaque projection aura été réfléchie en amont en fonction du lieu, en variant distances et angles, le tout en couleur​.

 

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