JOUR 2 > OSLO : GAMLE OSLO, SENTRUM, PARC VIGELAND, FROGNER
- Eric Poulhe
- 5 juil. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 avr. 2020
Départ vers le centre-ville en empruntant toujours la passerelle au-dessus des voies rejoignant Barcode. C’est grand bleu ce matin. Le soleil brillait dès 4 heures du matin et m’a réveillé.
Je fais une pause au Kaffebrenneriet de Karl Johan gate pour acheter des viennoiseries. En quittant la boutique, un billet de 50 kr (environ 5 €) est tombé par terre sans que je m’en aperçoive. J’étais déjà dans la rue que j’entends deux filles, les serveuses, me courir après pour me rendre le billet. Décidément les valeurs d’honnêteté norvégiennes ne se perdent pas avec le temps !

Je remonte la rue en direction du Palais-Royal avec un petit crochet vers l’hôtel de ville pour faire quelques photos. Je tombe sur des mariés qui immortalisent l’événement devant le bâtiment. Il y a aussi un groupe de touristes chinois.


Je retourne vers le Palais en passant devant le théâtre national qui rappelle un peu nos théâtres parisiens des grands boulevards.


On accède au Palais Royal sans aucune difficulté. Tout est ouvert. Un jardinier s’échine à tondre le gazon en pente devant deux touristes chinoises qui s’amusent de la situation. On peut approcher tout près du bâtiment qui est gardé par de jeunes cadets devant leur guitoune. On peut même entrer à l’intérieur. Il y a une proximité étonnante entre la famille royale et le public qui est inimaginable en France ou en Angleterre ! Le palais se trouve au milieu d’un parc entièrement ouvert au public avec une pièce d’eau et des ruches installées sur un îlot. Des sculptures contemporaines en forme de champignons sont également installées comme si elles avaient toujours existé.






La sortie arrière du parc donne dans le quartier résidentiel de Frogner où l’on trouve de belles maisons et des hôtels particuliers. De nombreuses ambassades y ont élu domicile. En remontant Colbjørnsens gate, je fais une pause à la terrasse ombragée de Åpent bakeri, une boulangerie qui fait salon de thé. L’endroit est très agréable et très apprécié des résidents mais aussi des moineaux qui n’ont peur de rien et viennent picorer le pain aux raisins dans votre assiette même en votre présence. J’engage la conversation avec une femme qui habite le quartier. Elle connait bien la France pour y avoir fait ses études dans les années 1970 et vient tous les matins prendre un café avec son chien qui a bien chaud aujourd’hui. Un peu plus haut, j’entends des enfants parler français et jouer dans la cour d’un bâtiment qui est l’école française d’Oslo. A l’embranchement de Gyldenløves gate qui mène au parc Vigeland, une femme en voiture ralentit, baisse sa vitre et me prend en photo depuis son véhicule. Etrange. En me voyant prendre en photo l’épicerie à côté, elle m’a peut-être pris pour un espion. Il est vrai que les Norvégiens sont très sensibles à leur intimité et très angoissé de voir des photos diffusées sur le web…







Le parc Vigeland a une artère principale avec un pont où se trouvent les statues de Gustav Vigeland célébrant le culte du corps d’hommes, femmes et enfants nus dont certaines postures, un peu sur le modèle Aryen, peuvent interpeler. Il y a beaucoup de touriste surtout au monolithe, et toujours beaucoup de Chinois. Le monolithe est un bon spot pour faire des photos des touristes qui des font prendre dans des mises en scènes assez insolites. Je me dirige vers la sortie du parc en prenant les chemins de traverse en suivant une petite rivière proche de l’ambassade de Grèce. A proximité se trouve bymuseet, le musée de la ville d’Oslo, un joli bâtiment avec une cour intérieure engazonnée. Une exposition photo très originale de Krister Sørbø avec des tirages accrochés à l’extérieur, montre une analogie esthétique des portraits d’hommes et de femmes associés à la tête de leur chien.










Je redescends vers Aker Brygge en arpentant les rues de Frogner avec des boutiques de charme et de nombreux bars et restaurants.



Je vais y retrouver Karine, franco-norvégienne, qui y travaille avec son bureau qui donne directement sur les quais. Il y a pire comme environnement de travail !








On a prévu de se rendre dans son chalet à la campagne à Lommedalen, à l’extérieur d’Oslo. On en profite pour faire un crochet au site du tremplin de saut à ski de Holmenkollen avec le stade de biatlhon à ses pieds. Le sautoir est très beau et très impressionnant. L’été, il est utilisé pour avoir des sensations fortes sur une tyrolienne reprenant plus ou moins la trajectoire des auteurs.

Le chalet est vraiment en pleine nature en bordure de forêt. Nous dînons très tôt à 17 heures avec ses parents que j’avais rencontrés en 1991 à l’occasion de son mariage. Ils me ramèneront à Oslo. Ils ont déménagé « en ville » à côté de l’ambassade de Russie et de France, en attendant la disponibilité de leur nouvel appartement à Lommedalen. Je rentre tranquillement à pied à Grønland en repassant par Aker Brygge.
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